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Rіmаіlleur : pоème

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Sans titre 1

J’ai connu bien des femmes et souvent des plus belles

Des femmes au corps gracile, des fantasques, des rebelles,

Des corps aux courbes pulpeuses, des aventureuses,

Des femmes qui se donnaient, de grandes amoureuses.

J’ai partagé la couche de déesses aux seins nus

Dont les croupes rebondies me propulsaient aux nues,

Des jeunes, de bien moins jeunes, des femmes comme des enfants

Des femmes de couleurs tendres, des femmes aux cheveux blancs.

Dans des lits de fortunes, dans des lits d’apparat

Qu’importait le décor pour vivre nos ébats.

J’étais jeune, je plaisais et ne redoutais rien

Ma jeunesse me donnait plein de force en mes reins.

J’allais de femmes en femmes et en jeunes filles en fleurs

Je butinais sans cesse, rien ne me faisait peur.

Les reproches virulents comme les larmes dans les yeux.

Rien ne me retenait d’aller vers d’autres cieux.

Je quittais sans vergogne la vierge déflorée,

Pour des yeux de biches, celle que j’avais adoré.

Un voyou de l’amour voila ce que je fus

Mes promesses sincères plus d’une en fut déçue.

Maintenant tu es là et tu les venges toutes,

De cela, je le sais il n’y a aucun doute.

Je vis auprès toi tout le mal que j’ai fait

Je comprends leur chagrin et pour moi c’est bien fait.

Alors pour te garder, malgré mes lâchetés

Faire en sorte que mes fautes soient par toi rachetées.

Je resterais stoïque devant tes décisions

Adorant tout de toi avec obstination.

Mon Amour, mon trésor, ma seule raison de vivre

Oublie ces souvenirs, ceux auxquels je me livre

Avant toi j’ai aimé, mais pas dans la passion

Celle que j’ai de toi, toi ma douce obsession.


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