cannibal holocaust

Attention! chef d’oeuvre! Attention! oeuvre dure et dont on peut rester traumatiser….  on a affaire ici à un film parfaitement maîtrisé.

Titre : cannibal holocaust

réalisateur : ruggero deodato

année : 1980

genre: film de cannibal

note : 10/10 

comme cela ça peu paraître bizarre, mais cannibal holocaust (malgré son nom)  est de la trempe des oeuvre culte, et ça serait mentir que de dire qu’il ne l’est pas.

chaque visionnage du film est éprouvant. on est frappé par la force des images et le message que le film veut faire passer.

car oui, la violence dans ce film n’est pas gratuite. dans un premier temps le réalisateur démontre que les cannibales ne sont que des êtres humains comme les autres, leur pratique finalement qu’une coutume sociale. dans un second temps, il montre que nous qui nous considérons comme des être civilisé, nous pouvons devenir pire que les cannibales.

l’histoire est simple : on a retrouvé les bobines d’un film qu’une équipe de tournage à réalisé en partant à la recherche d’être cannibale. biensur tout l’équipe est morte. tout au long du film, on nous montre les fameuses bobines et ce qu’elle comporte, ainsi qu’un homme qui les visionnes pour le compte d’un producteur télé qui sent que ce documentaire peut faire un tabac. L’idée de génie de Deodato fut donc de concevoir son film comme un faux documentaire, afin de non seulement nous mettre face à cette “horrible” réalité, mais également de nous y plonger.

mais cette façon de tourner, permet aussi de servir son autre propos du film : la véracité de l’image. au final ce qu’on croit vrai n’est qu’un tissu de mensonge. des humains commettant les pires crimes pour les mettre sur le dos de ces cannibales.

le film a longtemps été perçu comme un snuff movies. le fait est que si personne ne meurt réellement, tout les animaux du films sont belle et bien massacré. cela choque oui.  mais c’est dans la nature humaine et de ces peuples, de tuer des animaux pour se mourir. fallait-il le montrer dans un film? c’est un débat qui mérite d’être posé. je plaiderais pour non, même si cela rajoute un véritable réalise au scène et donc à l’ensemble du film.

les cènes sont dure ça c’est vrai, violente, et (le pire) terriblement réaliste… le malaise s’installe et la musique y joue un grand rôle. oui, ici la musique accentue chaque image et rend cela encore plus horrible. A tel point que certaine scène sont insoutenable.

le film aborde une réflexion sur l’homme et sa nature. Lors de ce voyage les personnages sont éloignés de toute civilisation et retombent progressivement dans un état primitif. mais un état primitif pire que les cannibales, comme si la civilisation avait détruit, pourri, et perverti leur instinct les plus primaires. les journalistes deviennent des êtres horrible qui tombent dans les plus bas instincts de l’être humain . tout ça rend le film plus complexe qu’il n’y parait et donne une profondeur d’analyse rarement égalé pour un film de cannibale.

Avec le thème de la dénonciation de la télé poubelle et des dérives capitalistes le film reste furieusement contemporain et malgré qu’il soit tourné dans les années 80, son propos est toujours d’actualité. visionnaire? sûrement. les spectateurs du documentaire resteront jusqu’au bout, regarderons le film jusqu’à la fin. comme nous. Cela nous montre à quel point eux aussi sont finalement dépourvus d’humanité. on a perdu toute émotion, les images qu’on voit tout le temps nous a anesthésié de l’horreur. au final, on est comme l’équipe de tournage que des voyeurs avide de sensation forte et qui au final en redemande. Au final nous ne somme que des monstres, nous ne sommes que l’homme lui-même, capable du pire comme du meilleur.

cannibal holocasute est un film coup de poing, d’une rage rare et qui fait réfléchir. une oeuvre visionnaire. un grand film. un chef-d’oeuvre.

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