Une terrasse atypique
Une fois l’enveloppe financière définie, les visites d’appartements peuvent débuter. Premier écueil pour l’aspirant propriétaire : décoder le vocabulaire sibyllin des agents immobiliers.- Atypique : les WC sont dans la cuisine, la suite parentale est borgne et le garage est plus grand que l’appartement.
- Chambre d’enfants : cagibi parfois dépourvu de fenêtre mais pouvant bénéficier à l’occasion d’un « puits de lumière ». Un vendeur plus aguerri le présentera comme un dressing ou comme un « coin bureau ».
- Coup de fusil : expression un tantinet terrifiante désignant un bien immobilier vendu en deçà des prix du marché. En général le coup de fusil n’arrive qu’aux autres.
- Fort potentiel : appartement délabré que l’on peut viabiliser à moindre coût si l’on prend soin d’oublier de déclarer les artisans chargés de métamorphoser cet espace « à réinventer » ou, plus prosaïquement « à rafraîchir ».
- Haussmannien : adjectif abusivement employé pour valoriser les appartements à « fort potentiel ». Un vendeur moins allégorique préférera la formule vantant le « charme de l’ancien ».
- Possibilité de terrasse : il s’agit au mieux d’un balconnet qui peut être élargi si les copropriétaires ne s’y opposent pas et si vous êtes prêt à ajouter 10.000 à 15.000 € pour ces menus travaux.
- Rare à la vente : synonyme de « atypique »