Au cours de ce procès, programmé pour durer quatre mois, le tribunal correctionnel de Paris aura à juger 7 prévenus comparaissant pour homicide et blessures involontaires, ayant entraîne le décès reconnu de 111 jeunes, pour avoir développé la maladie de Creutzfeldt Jacob, suite au traitement aux hormones de croissance qui leur avait été prescrit, parmi quelque 800 autres et ce entre décembre 1983 et juin 1985.
Il s’agissait d’enfants souffrant de retard de croissance ou de nanisme, soignés au moyen d’hormones de croissance, fabriqués à l’époque à partir d’hypophyses prélevées sur des cadavres de malades décédées à l’hôpital, dans des conditions actuellement mises en cause, sur lesquelles les prévenus, toujours présumés innocents, tous médecins ou scientifiques devront s’expliquer.
Ce procès, quelque soit son issue, ne pourra satisfaire personne car il s’agit de juger des faits et des comportement qui se sont produits il y a plus de 20 ans et qui seront examinés à la lumière des connaissances scientifiques du 21ème siècle.
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