Je trouve que cette initiative, même si elle peut paraître faible au regard de la violence de l’agression a le mérite de réunir la communauté éducative autour de ce thème important de la violence. Je tiens à saluer la volonté des enseignants de faire une action qui ne perturbe pas l’enseignement des élèves. Ce n’est pas une manifestation mais une marche qui a été proposée pour réagir aux faits qui se sont passés. Pas de grève, pas de perturbation des cours. Les enseignants nous rappellent ainsi, une nouvelle fois, combien leur métier d’enseignement et l’intérêt des enfants sont des priorités pour eux.
Déjà de nombreux parents, enseignants ont témoigné leur soutien aux enseignants de l’école. Samedi matin, tous ceux qui se sentent concernés par ce problème malheureusement trop fréquent de la violence scolaire, que ce soit dans l’école élémentaire, le collège ou le lycée, pourront participer. Je sais que des enfants seront là avec leurs parents et je pense que c’est aussi bien pour eux de voir que la normalité n’est pas la violence mais la condamnation de la violence.
Je serai samedi matin avec les enseignants, les parents et les élèves, j’espère que cette marche fera réfléchir ceux qui parfois laissent un peu trop parler les mots ou les gestes. Car la violence ce sont des gestes mais aussi des agissements, des mots, des regards, des attitudes. Il est important que l’école reste un lieu d’apprentissage sûr et convivial. La violence n’a pas sa place à l’école et on le dira samedi matin.
Rendez-vous à 10 heures 6 rue Auguste Marin.