La spirale est la forme qui, entre les formes, se rapproche le plus de la perfection.
Car elle ne se contente pas d'être forme...elle est également reproduction et mouvement.
Serait-ce elle qui représente le mieux Dieu pour nos yeux d'humains ?
Le désir, c'est ce qui nous contraint à nous compléter nous-mêmes; car nous sommes des êtres de manque, qui aspirons à nous compléter. Le désir n'est qu'une des conséquences de l'incomplétude, cette incomplétude que le théorème de Gödel a pointé du doigt. Mais le "désir", c'est aussi un mot,qui, en tant que tel, implique que l'on doive s'en méfier.
Le désir est une spirale, une expression de la fractalité du monde.
Tout ce qui est n'est qu'élément d'un tout sans fin qui le dépasse...mais seule, la conscience sait cela, qui représente, donc, un plus d'être.
Définir le désir, c'est très, très compliqué...au fond, « désir », ce n'est qu'un mot...et l'on fait dire aux mots ce qu'on veut bien leur faire dire...alors, chacun y met ce qu'il DESIRE y mettre.
Les chiffres cernent la vérité; mais les mots cultivent souvent le vague et font , souvent, figure d'auberges espagnoles.
A ce propos, lire Wittgenstein…
La vie, c’est la mortalité.
Le Temps contient notre mort.
Si le Temps a mille visages, reste qu’il implique toujours la mort : fin de l’instant sans cesse réduit à néant par l’éphémère. L’agonie de l’instant est à l’intérieur de sa vie même. Et l’agonie de chaque instant est un peu de notre propre agonie.
P.Laranco.