«La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) reçoit chaque mois 15 à 20 plaintes sur ces sujets», explique la médiatrice de l’Éducation nationale, Monique Sassier. «Comme les recoins de cours de récréation ou les toilettes des écoles, les réseaux sociaux et les messageries sont des lieux peu surveillés par les adultes, donc ce sont ceux où se déroulent les faits de harcèlement», explique Nicole Catheline, pédopsychiatre au Centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers. D’où la nécessité pour les adultes, même les plus réticents aux réseaux sociaux, à savoir «comment fonctionne Facebook, à quoi ça sert, comment l’on s’y rend», s’ils veulent prévenir le harcèlement, préconise-t-elle.