Vous avez choisi ce projet parce que l'univers du cirque vous attirait ?
Robert Pattinson: Je tenais surtout à prendre mes distances avec l'ambiance de tournage des "Twilight". L'une des contraintes les plus éprouvantes lorsque vous interprétez un vampire est l'interdiction qui vous est faite de transpirer. Le visage doit en permanence être lisse et parfait.
"De l'eau pour les éléphants" demandait une performance plus physique, dans un milieu où les personnages, de par leur travail dans la ménagerie, étaient négligés et sales. C'était un soulagement de pouvoir transpirer sans que cinq maquilleuses vous tombent dessus pour retoucher votre make-up. (Rires.) L'autre difficulté, c'était Reese Witherspoon et Christoph Waltz. Avec deux acteurs oscarisés à mes côtés, je devais tenir ma partition sans être ridicule.
Vous aviez d'ailleurs déjà joué avec Reese Witherspoon dans " Vanity Fair ", il y a huit ans...
Robert Pattinson: C'était mon tout premier film. J'étais complètement terrorisé. Reese, qui avait pourtant le premier rôle, m'a spontanément aidé à répéter les scènes dans ma minuscule loge. Elle était déjà incroyablement célèbre, mais elle s'est tout de suite mise à mon niveau. Sa façon d'être sur un plateau n'est pas différente de celle qu'elle a dans la vie. Elle possède un flux d'énergie positive qu'elle transmet à tout son entourage.
Comment joue-t-on avec un éléphant ?
Robert Pattinson: Quand Taï devait se coucher sur moi, me porter dans sa gueule, attraper et me lancer une balle avec sa trompe, c'était le dresseur qui faisait tout le travail. Les animaux sont comme les enfants acteurs : imprévisibles. Le mieux que vous puissiez faire quand vous lancez une prise, c'est prier pour qu'elle soit bonne. Mais je me suis d'emblée bien accordé avec Taï, et jouer avec des lions, des girafes et des zèbres reste une expérience inoubliable. Même si le film était un désastre, je ne regretterais pas d'avoir passé trois mois avec une telle ménagerie. C'était génial !
Comment gérez-vous l'excitation hystérique de vos fans ?
Robert Pattinson: Je m'en accommode, car je n'ai pas vraiment le choix. Beaucoup d'acteurs encouragent ce genre d'attitude parce qu'ils croient que le succès de leur carrière en dépend. Mais je ne suis pas d'accord. Plus vous révélez de vous, moins intéressant vous paraissez. Si vous n'êtes qu'un visage placardé sur tous les murs, vous serez cool pendant un moment seulement. Hollywood s'empresse de détruire le moindre lambeau d'intimité qui vous reste. Il faut se battre pour conserver ses secrets. Le mystère fait durer.
Si vous souhaitez que votre vie privée demeure taboue, pourquoi avoir choisi d'être acteur ?
Robert Pattinson: Ce métier m'a toujours attiré, mais je trouvais prétentieux de suivre des cours de théâtre au lycée. Je n'avais rien contre les élèves qui en faisaient, mais je préférais l'idée de m'y adonner en cachette. (Rires.) J'ai travaillé pendant trois ans dans les coulisses d'une compagnie théâtrale, tout près de chez moi. J'aimais l'ambiance, j'observais tout, et pour finir, je me suis lancé. J'ai participé à quelques pièces, un agent de casting m'a repéré, et c'est comme ça que tout a commencé.
Vous n'appréciez pas les avantages financiers liés à la célébrité ?
Robert Pattinson: Au départ, c'était vrai, mais plus maintenant. Je préférerais agir à ma guise dans de petits hôtels pourris que devoir me barricader sans la moindre compagnie dans des palaces. C'est excessivement frustrant. Je dois toujours inventer mille astuces pour vivre comme je veux.
La notoriété vous manquerait-elle si tout s'arrêtait demain ?
Robert Pattinson: Pas le moins du monde. Voilà bien une chose dont je suis absolument certain. Je regretterais de ne plus être acteur, mais je me débrouillerais pour trouver d'autres débouchés dans le milieu. Je commence à connaître les ficelles du métier, et même si je gâchais tout, je me referais une place.
L'Angleterre vous manque-t-elle ?
Robert Pattinson: Enormément. Sa lumière surtout. Ça peut paraître ridicule, mais la lumière à Londres est différente. Les odeurs aussi... Aller boire des chopes me manque terriblement. (Rires.) Depuis que je vis à Los Angeles, je ne sors plus. Personne ne me propose d'activité. Quand je ne travaille pas, et que j'en ai marre de regarder des films à la télé, je passe en revue mon carnet de téléphone et j'appelle tout le monde dans l'espoir de trouver quelqu'un avec qui planifier une petite sortie... (Rires.)
Croyez-vous au coup de foudre ?
Robert Pattinson:Oui, absolument. Cela m'est arrivé quelquefois... (Silence.) J'ai la faiblesse de croire que la majorité des gens tombent amoureux sur un coup de foudre.
Votre vie amoureuse est si secrète... Vous n'avez pas envie de montrer au monde votre bonheur ?
Robert Pattinson: Je n'ai jamais eu envie de montrer au monde quoi que ce soit ! (Rires.) C'est comme la Bourse : plus on spécule sur votre compte, plus les rumeurs augmentent. C'est drôle, mais c'est aussi pénible... Dès que je tente de clarifier les ragots qui courent sur moi, je ne fais que jeter de l'huile sur le feu. Ma vérité ne vaut pas plus que celle qui fait la couverture des magazines à sensation.
Votre existence ne doit pas être facile...
Robert Pattinson:Je n'aime pas qu'on me prenne en photo. Jamais. Même avant tout ce barnum, je ne voulais pas que ma mère me photographie. Sur un plateau de tournage, ça ne me dérange pas. Sinon, j'évite. Etre suivi me stresse énormément. Je m'efforce de ne pas donner prise aux paparazzis parce que je ne supporte pas de savoir qu'on puisse se faire de l'argent sur mon dos vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Source:RTL.Be
Vous aviez d'ailleurs déjà joué avec Reese Witherspoon dans " Vanity Fair ", il y a huit ans...
Robert Pattinson: C'était mon tout premier film. J'étais complètement terrorisé. Reese, qui avait pourtant le premier rôle, m'a spontanément aidé à répéter les scènes dans ma minuscule loge. Elle était déjà incroyablement célèbre, mais elle s'est tout de suite mise à mon niveau. Sa façon d'être sur un plateau n'est pas différente de celle qu'elle a dans la vie. Elle possède un flux d'énergie positive qu'elle transmet à tout son entourage.
Comment joue-t-on avec un éléphant ?
Robert Pattinson: Quand Taï devait se coucher sur moi, me porter dans sa gueule, attraper et me lancer une balle avec sa trompe, c'était le dresseur qui faisait tout le travail. Les animaux sont comme les enfants acteurs : imprévisibles. Le mieux que vous puissiez faire quand vous lancez une prise, c'est prier pour qu'elle soit bonne. Mais je me suis d'emblée bien accordé avec Taï, et jouer avec des lions, des girafes et des zèbres reste une expérience inoubliable. Même si le film était un désastre, je ne regretterais pas d'avoir passé trois mois avec une telle ménagerie. C'était génial !
Comment gérez-vous l'excitation hystérique de vos fans ?
Robert Pattinson: Je m'en accommode, car je n'ai pas vraiment le choix. Beaucoup d'acteurs encouragent ce genre d'attitude parce qu'ils croient que le succès de leur carrière en dépend. Mais je ne suis pas d'accord. Plus vous révélez de vous, moins intéressant vous paraissez. Si vous n'êtes qu'un visage placardé sur tous les murs, vous serez cool pendant un moment seulement. Hollywood s'empresse de détruire le moindre lambeau d'intimité qui vous reste. Il faut se battre pour conserver ses secrets. Le mystère fait durer.
Si vous souhaitez que votre vie privée demeure taboue, pourquoi avoir choisi d'être acteur ?
Robert Pattinson: Ce métier m'a toujours attiré, mais je trouvais prétentieux de suivre des cours de théâtre au lycée. Je n'avais rien contre les élèves qui en faisaient, mais je préférais l'idée de m'y adonner en cachette. (Rires.) J'ai travaillé pendant trois ans dans les coulisses d'une compagnie théâtrale, tout près de chez moi. J'aimais l'ambiance, j'observais tout, et pour finir, je me suis lancé. J'ai participé à quelques pièces, un agent de casting m'a repéré, et c'est comme ça que tout a commencé.
Vous n'appréciez pas les avantages financiers liés à la célébrité ?
Robert Pattinson: Au départ, c'était vrai, mais plus maintenant. Je préférerais agir à ma guise dans de petits hôtels pourris que devoir me barricader sans la moindre compagnie dans des palaces. C'est excessivement frustrant. Je dois toujours inventer mille astuces pour vivre comme je veux.
La notoriété vous manquerait-elle si tout s'arrêtait demain ?
Robert Pattinson: Pas le moins du monde. Voilà bien une chose dont je suis absolument certain. Je regretterais de ne plus être acteur, mais je me débrouillerais pour trouver d'autres débouchés dans le milieu. Je commence à connaître les ficelles du métier, et même si je gâchais tout, je me referais une place.
L'Angleterre vous manque-t-elle ?
Robert Pattinson: Enormément. Sa lumière surtout. Ça peut paraître ridicule, mais la lumière à Londres est différente. Les odeurs aussi... Aller boire des chopes me manque terriblement. (Rires.) Depuis que je vis à Los Angeles, je ne sors plus. Personne ne me propose d'activité. Quand je ne travaille pas, et que j'en ai marre de regarder des films à la télé, je passe en revue mon carnet de téléphone et j'appelle tout le monde dans l'espoir de trouver quelqu'un avec qui planifier une petite sortie... (Rires.)
Croyez-vous au coup de foudre ?
Robert Pattinson:Oui, absolument. Cela m'est arrivé quelquefois... (Silence.) J'ai la faiblesse de croire que la majorité des gens tombent amoureux sur un coup de foudre.
Votre vie amoureuse est si secrète... Vous n'avez pas envie de montrer au monde votre bonheur ?
Robert Pattinson: Je n'ai jamais eu envie de montrer au monde quoi que ce soit ! (Rires.) C'est comme la Bourse : plus on spécule sur votre compte, plus les rumeurs augmentent. C'est drôle, mais c'est aussi pénible... Dès que je tente de clarifier les ragots qui courent sur moi, je ne fais que jeter de l'huile sur le feu. Ma vérité ne vaut pas plus que celle qui fait la couverture des magazines à sensation.
Votre existence ne doit pas être facile...
Robert Pattinson:Je n'aime pas qu'on me prenne en photo. Jamais. Même avant tout ce barnum, je ne voulais pas que ma mère me photographie. Sur un plateau de tournage, ça ne me dérange pas. Sinon, j'évite. Etre suivi me stresse énormément. Je m'efforce de ne pas donner prise aux paparazzis parce que je ne supporte pas de savoir qu'on puisse se faire de l'argent sur mon dos vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Source:RTL.Be