Le chemin de campagne ...
Le chemin de campagne, encadré de vignobles
De pieds noirs et tordus, créateurs de vins nobles
Le printemps n’est pas là, la nature dort toujours
Aucun bourgeon vert ne colore l' alentours.
Dans l’enclos oublié, sous des pins vénérables
Toute frêle est discrète, un aspect misérable
Le toit en tuiles rouge, le clocher fort discret
La porte grande ouverte m’invitaient en secret.
En cet endroit mystique, attiré par son calme
J’ai senti en ces lieux, comme une paix de l’âme.
Moi qui ne crois en rien si ce n’est en l’humain
Les prêtres ne sont point de mes cousins-germains.
De petits fenestrons aux couleurs chaleureuses
Perçaient l’ombre du lieu de lueurs frileuses.
Statues de plâtre blanc, témoignage de la foi
De ces sentiments purs en honneur autre foi.
Je ne suis pas croyant, je suis un mécréant
Je refuse ces contes, je suis un sacripant.
Dans ce lieu recueillant, en ce lieu de prières
Devant un lumignon, une fleur de bruyère.
Assis sur un prie-Dieu des plus inconfortables
L’humble fleur déposée au pied de cette table,
Murmuré bien tout bas à ce Dieu dit d’amour
Des paroles insensées inaudibles à l’entour.
Seigneur vous m’avez fait un fou amoureux d’elle
Seigneur j’ai du respect, si me rendez Noëlle.