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Orvieto, nos premières découvertes !

Publié le 06 mai 2011 par Mpbernet

Malgré un echec de connexion pendant deux jours (!), voici un rapide résumé de nos pérégrinations à Orvieto, rédigées hier soir à la veillée....

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Perché sur son formidable acropole de tuf volcanique, Orvieto est une ville de 21 000 habitants, tout entière construite de ce matériau léger et solide, grumeleux et vermiculé. L’émotion étreint quand on débouche devant la façade de la cathédrale, une des plus belles du gothique italien.

Une façade tout en verticalité avec ses gables triangulaires, sa rosace inscrite dans un carré, la somptueuse décoration de marbre blanc des piliers, les statues de bronze des quatre évangélistes, le couronnement de la vierge et l’agneau pascal.

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A l’intérieur, le charme reprend…à gauche, la vierge à l’enfant de Gentile da Fabiano, trois vaisseaux entièrement striés de noir et de blanc, et surtout, dans le transept sud, la chapelle de Saint Brice.

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Une émotion comme pour la chapelle Brancacci de Florence ou dei Sciavoni à Padoue : ici, la voûte a été commencée par Fran Angelico, mais ce sont les fresques latérales de Luca Signorelli (1499) qui surprennent : le jugement dernier, sous son pinceau, fait frémir. On songe à la chapelle Sixtine, à l’extraordinaire bond en avant de la Renaissance. Splendide.

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Il faut s’y reprendre à plusieurs reprises pour repérer le musée de l’œuvre de la cathédrale, et le musée archéologique. De belles œuvres là aussi : madone à l’enfant de Simone Martini (autour de 1320) ici à gauche -  et la sainte Madeleine de Luca Signorelli (autour de 1500).

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Quant aux souvenirs étrusques issus des fouilles des tombes toutes proches, ils sont éclatés entre deux musées, le musée archéologique d’Etat et la collection du comte Faina. Allez comprendre pourquoi…et aucune indication en français, bien évidemment.

A la pointe est de la cité, quelques vestiges du temple étrusque du Belvedere, mais qui était orné de fantastiques terres cuites vues dans les vitrines.

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Enfin, le fameux puits de Saint Patrice, profond de 62m, creusé à l’initiative de Clément VII de Médicis pour pourvoir la forteresse toute proche et à l’escalier à double révolution : les ânes qui montaient l’eau ne croisaient jamais ceux qui redescendaient à vide ….

Nous voici maintenant arrivés à Pérouse, caapitale de la province, ville haut perchée elle aussi.

L'hôtel est situé tout près de la préfecture et, oh, merveille, c'est un palazzo avec des plafonds peints à fresque : nous y disposons d'une chambre énorme : deux lits de 140, deux armoires, deux bureaux, une salle de bains avec baignoire à remous et.....une connexion ethernet par câble, qui se joue des murs !

J'étais si inquiète d'avoir emmené mmon Toshiba en vain.....

Le débit n'est pas des plus rapide, mais c'est tellement mieux que les deux heures passées hier soir à tenter de se connecter. A bientôt !

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Retour à Orvieto - et la suite sur un premier diaporama - sur la place du peuple et son palais massif, le corso Cavour et l’église Saint André avec son campanile à 12 côtés et aux fenêtres géminées.

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L’église elle-même est bâtie sur un site paléochrétien…peut-être plus ancien encore.


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