Résumer 6 décennies d’histoire avec des poils est plus facile qu’il n’y paraît, tant les styles capillaires semblent marquer chaque génération.
Retour sur les 6 principales tendances de ces 60 dernières années, du propret Don Draper au sémillant Zach Galifianakis.
1950 : les années Pento
Dans les années 1950, on ne rigole pas avec l’apparence.
Tout est très contrôlé et propre, les costumes sont taillés d’aussi près que la barbe ou la moustache.
Sous l’obligatoire chapeau, les cheveux sont coupés courts et priés de tenir en place, Pento à l’appui.
1960 : les années Beatles
La jeune génération arrive, et la révolution est également capillaire, avec la fameuse coupe Beatles, ou Playmobil, marquant la rupture et l’affranchissement des codes précédents : on s’autorise enfin à se laisser pousser les cheveux.
1970 : les années too much
Si les sixties ont ouvert la voie à la liberté capillaire, les seventies en ont ensuite largement abusé, le déluge de drogues de l’époque n’aidant pas.
Les Beatles se laissent pousser la moustache, les Led Zeppelin arrivent sur scène avec assez de cheveux pour douze personnes, David Bowie change de coupe chaque semaine et John Travolta écrase le col pelle à tarte de sa chemise sur sa veste…
1980 : les années Wall Street
Après les excentricités des années 70, on en revient à la rigueur des fifties, l’argent en plus.
Le motto :Greed is good.
Patrick Bateman ou Gordon Gekko : le requin est de sortie, il est méchant mais bien habillé et ses cheveux sont certes longs mais parfaitement maîtrisés.
1990 : les années Nirvana
Les cheveux sont encore longs, aussi longs que les t-shirts noirs à l’effigie de groupes de rock plus ou moins ringards aujourd’hui.
On oublie en revanche toute idée de maîtrise, de shampooing, de coiffeur : les cheveux sont longs, gras, au naturel, prêts au pogo.
2000 : les années métro
L’homme des années 2000 a les cheveux plutôt courts, il est sportif, il a un Gillette Mach 3 Turbo, est rasé de près ou au contraire porte une barbe de trois jours qu’il cultive encore plus soigneusement.
Bref, il prend presque trop soin de lui pour être honnête, c’est un Métrosexuel, un terme qu’on n’entend plus vraiment aujourd’hui mais dont on nous rabattait les oreilles il y a encore quelques années.
2010 : les années poil – drôle
La barbe n’est plus de trois jours, mais plutôt de trois semaines.
Barbe de mec marrant, Ironic moustache de hipster, cheveux négligés et savamment décoiffés…
On se laisse aller sur la pilosité, plus par je m’en foutisme que par véritable revendication de testostérone. Le poil est rieur et sympa, les cheveux sont au vent … mais pour combien de temps ?