TON PAYS
TON PAYS
Savoir que tu vis si loin,
Dans un autre pays lointain,
Comme si nous vivions,
Sur une autre dimension,
Dans une autre constellation,
Deux êtres hors du commun,
Seuls, toi et moi nous le savons,
Entre nos destins, le démon...
M'a-t-il jeté un sort,
A t'aimer tellement aussi fort,
Je te porte en moi jusqu'à la mort,
Pourquoi suis-je tombé mort,
Pour renaître de nouveau encore,
Et chercher à chercher ton merveilleux corps,
Pénétrer dans ta cité, ton port,
Sans vouloir te brusquer en ton for,
Ni te provoquer quelques remords,
A t'aimer comme ça trop fort,
Et te bousculer toujours et encore,
A devenir fou de toi jusqu'à ma mort...
Puis-je me justifier envers toi ?
Je n'y comprends plus rien, moi,
D'être aussi amoureux de toi,
De vouloir désirer vivre avec toi, de toi,
Être à toi, t'appartenir, me donner à toi,
Rends-toi compte de mon émoi,
De ne penser rien qu'à toi,
De ne plus pouvoir vivre sans toi,
Mourir pour toi, pas sans vivre loin de toi,
Être vivant pour toi, jusqu'à mourir de toi,
Vivre et te ressentir en moi,
Être l'autre partie de moi...
Dans ton pays toi et moi...
Si tu veux de moi...
Georges Adrien PARADIS le 11 avril 2008 à 18h00