Presque aussi riche que la Galerie des Offices de Florence, et, à part les sublimes Boticelli, presque aussi riche !
On commence par passer le porche dont le thympan présente les figures tutélaires des trois protecterus de la cité : Saint Laurent, Saint Ercolano et Saint Costanzo, attribuées à Lorenzo Maitani, le créateur de la façade du dôme d'Orviéto (1325).
Ensuite, bien évidemment, les oeuvres de l'enfant du pays, Pietro Vannucci dit Le Perugin, qui forma Raphaël. En particulier l'extraordinaire Adoration des Mages (1470).Mais ce qui nous a le plus ému, c'est le polyptique de Saint Antoine, de Piero della Francesca (ici à gauche) : un choc, avec tout en haut, la perspective de l'Annonciation et les Saints et Sainte entourant la Vierge à l'Enfant.La vision des trésors ne s'arrête pas là. Tout à côté du massif palazzo, une petite porte conduit au Collège des changeurs et ses merveilleuses fresques du Pérugin.
Trois petites salles : celle du vestibule de la corporation, puis celle du tribunal, enfin la chapelle Saint Jean-Baptiste (par Giannicolo di Paolo en 1519) avec une terrible vision dela décollation, et une allégorie de la Sybille de Lybie....On sort du palais, on passe dans la via dei Priori, on escend vers les remparts ouest et on tombe sur le merveilleux ensemble de l'église Saint François all Prato flanquée de l'oratoire Saint Bernardino, joyau de la Renaissance avec sa façade polychrome et ses bas reliefs ciselés dans le marbre d'anges musiciens.