La lune de miel entre les américains et Barack Obama est déja terminée car le président américain doit composer avec le prix de l'essence à la pompe et le chômage pour ra ré-élection de 2012.
Barack Obama cherchera, tout comme Nicolas Sarkozy, à être réelu l'année prochaine. Après la capture de Ben Laden, la côte de popularité d'Obama a fait un bond de 6 points dans les sondages, avec 52% d'opinions favorables. Mais cela ne suffira pas pour être réelu dans 18 mois, sachant que l'emploi aux Etats-Unis ne redémarre pas avec un taux de chômage qui tourne autour de 9%.
Quand au prix de l'essence, il est aujourd'hui de 4 dollars le gallon, soit une hausse de un dollar en un an. Dans le camp républicain, on estime que le président américain aura du mal à étre réelu si le prix à la pompe monte jusqu'à 5 dollars d'ici l'an prochain. Alors, afin de tourner la page Ben Laden qui a été le centre du monde pendant presqu'une semaine, Barack Obama a fait hier une allocution à la radio pour rappeler à ses compatriotes qu'il était proche de leurs soucis au quotidien.
"Je sais que toute la semaine, c'est un autre qujet que l'économie qui a été le centre de l'actualité," a commenté Barack Obama." Il ne se passe pas un jour sans que je pense à créer de nouveaux emplois et à vous aider à réaliser vos rêves et concretiser vos espoirs. Je sais qu'il y a plein de gens sans travail. Et d'autres qui en ont un mais ont de plus en plus de difficulté à payer l'essence, acheter ce qu'il faut au supermarché ou regler les factures."
Il est vrai que l'élection de l'année prochaine ne se jouera pas sur le terrain de la politique étrangère ou du terrorisme mais sur la capacité des candidats à répondre aux attentes économiques des américains. Barack Obama est soucieux de trouver de nouvelles alternatives au niveau énergétique. "Je vois que le prix de l'essence est au plus haut dans tout le pays. Sur le long terme, pour ne plus être otage des fluctuations du prix du pétrole, nous devons trouver de nouvelles sources énergétiques. Nous devons innover."
Si la popularité d'Obama a bondi, il y a encore 52% d'américains qui désapprouvent sa politique économique, un domaine où Obama peine à convaincre depuis le début de sa présidence en Janvier 2009.