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Tіkаlо : pоème Dès que lа nuіt

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Dès que la nuit

Dès que la nuit

Dés que la nuit s’ouvre, mes yeux épris de ta blancheur

Scintillent de l’aube à l’aurore, sur ton corps tendre

Dans une danse libertine, enlacée à ta fraîcheur

Là mon étreinte te vole, mille baisers comme bel ambre

Ton absence est présente, à la pulsion de mon âme

Je respire la senteur, de ta peau inaccessible

Et je t’entoure calme, de mon regard qui s’étame

Pour se reposer dans le noir, d’un rêve invisible

Je te cherche impatient, pour que tu m’apportes soudain

Toute la puissance de m’évader, libre dans mes envies

Cette raison de ma déraison, d’un amour pur et sans fin

Qui se promène sur le désir, de ces instants de ma vie

Je te crie toute ma douleur, en cette nuit d’être seul

Pour te prendre fantôme, dans l’étreinte de mon rite

Et de survoler ton image, qui gît dans le linceul

De l’envoûtement d’un corps, il veut effacer le mythe

Je respire prés de toi, des mots si inavouables

A mon loin ta mélodie subjugue, tout mon être

Et seul mon esprit vif, la câlinera imperturbable

Pour lui raconter ton demain : Ton désir de renaître

Notre amour enfin pourra, se parer de l’arc en ciel

De ces libidos indélébiles, subites par nos corps intimes

Prés à donner l’un pour l’autre, le suprême irréel

D’instants précieux, gisant sous nos accords sublimes


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