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Ma campagne (4) - Échec

Publié le 09 mai 2011 par Omelette Seizeoeufs

L'autre jour Juan a parlé de mon billet, celui où je dis que Sarkozy sera un adversaire coriace et difficile. Juan a surtout dit ceci :

A gauche, Mitterrand excepté, les candidats sont habituellement des bisounours qui se font mangés tous crus. Localement, certains candidats socialistes savent être aussi ignobles que leurs collègues de droite. Nationalement, ils se tiennent. Les coups volent rarement bas. Les cellules « riposte », quand elles sont écoutées, ne servent qu’à de l’argumentaire sérieux.

Sans tomber dans le graveleux (il n’y aurait pourtant qu’à se baisser parfois), il faudra prévoir, cette fois-ci, à riposter au bon endroit.

Comme je suis en train d'exposer cette campagne que je ne ferai pas, il est sans doute important d'insister sur ce qui devrait être évident, mais qui risque d'échapper au (à la) futur(e) candidat(e) de gauch(e), à savoir qu'il faut taper fort sur Sarkozy. Zéro pitié.

Cela ne veut pas dire qu'il faut raconter des saloperies, il suffirait d'être direct parfois. Dire, par exemple, que le quinquennat de Sarkozy était un échec. Le dire souvent. Une présidence ratée. Cela paraît simple, mais c'est le genre de chose qui, bizarrement, ferait scandale. Est-ce qu'on a le droit de dire du Président de la R. que son mandat était un échec ? Est-ce bien ?

Des gens comme Brice Hortefeux passent leur temps à sortir des ignominies qui font couler de l'encre pendant des jours et des jours. Parfois dire la vérité simplement peut avoir le même effet. « Échec » et « raté » ne sont peut-être pas les mots les plus stratégiques. C'est au candidat de trouver ceux qui feront le plus d'effet.


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