Les débats sur l'Union européenne sont si biaisés par le caractère injustifiable de cette aventure qu'ils font régresser ceux qui y participent.
Mélenchon ce matin, pathétique sur Inter : "il faut l'euro pour instaurer un salaire minimum européen".
Wauquiez, lui répondant : l'Irlande a souffert d'avoir adopté des politiques anti-européennes, pas de l'euro. Bien sûr, ce n'est pas l'euro qui a placé les taux d'intérêt bien trop bas par rapport à la conjoncture irlandaise.
Ségolène Royal hier, se plaçant sous drapeau français. Je rappelle qu'elle avait appelé le parlement européen à se transformer de lui-même en assemblée constituante, donc qu'elle donnait quitus par avance à des députés élus dans l'indifférence générale pour accaparer la souveraineté nationale.
Trois personnalités riches, brillantes et intelligentes réduites à débiter des fadaises pour défendre un projet indéfendable (autrement que par des raisonnements de type panglossien : tout ce qui est est bien parce que cela est.)
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En ce 9 mai, fête de l'Europe, le Royaume-Uni a tiré une conséquence logique de la déliquescence de ce projet agonisant : le drapeau européen ne sera pas hissé à côté du drapeau britannique contrairement aux années précédentes.
Well done.