LILLY
Souviens toi, Lilly,
quand tu me jouais "jeux interdits",
sur cette gratte sèche,
j'oubliais la fille revêche,,
et j'en restais interdit.
C'était nos vacances en colonies,
nos premières nuits à la belle étoile,
de l'amour, je soulevais un coin de voile,
et devant le ballet de tes doigts jolis,
j'en restais tout ébaubi, Lilly.
Cette musique nous a accompagné,
tout au long de ce bel été,
tes quartoze et mes quinze années,
et le goût de nos baisers sucrés,
je n'allais jamais plus l'oublier.
Est ce toi ou cet air de guitare, qui m'a séduit,
ou est ce l'ensemble de cette jolie poésie,
mais aucun de mes regards, ne se désiste,
loin de ma belle petite concertiste,
malgré la saison qui s'enfuit, Lilly,
et éloignent les jeux interdits qu'on s'est promis.
Nos amourettes adolescentes,
ne restèrent que naissantes,
avec d'autres nous perdimmes nos innocences,
mais aujourd'hui, au hasard de la vie,
quand à mes oreilles, se joue cette mélodie,
je l'écoutes dans un grand silence,
et comme toujours j'en frémis,
et je repense à toi ma jolie Lilly,
oui, à toi, ma Lilly , pour la vie.
PAEPEGAEY Michel
Postscriptum
INSPIRE PAR UN COMMENTAIRE DE LILLIE-SARAH SUR MON TEXTE INTITULE LE PIANO,
DONC JE LUI DEDIE ET LA REMERCIE