Avec sa démonstration face à Rafael Nadal dimanche à Madrid, Novak Djokovic a marqué les esprits, et particulièrement celui du N.1 mondial, mais le danger pour lui serait maintenant de vouloir trop en faire cette semaine à Rome, à quelques jours de Roland-Garros.
. Un coup de tonnerre:
A Madrid, Djokovic a mis un terme à la série de 37 matches d'affilée sans défaite de Nadal sur terre battue. L'Espagnol n'avait plus été vaincu sur cette surface depuis un 8e de finale perdu en 2009 à Roland-Garros, face à Robin Söderling. Autre chiffre marquant: ce n'est que la 7e défaite de Nadal sur terre depuis 2005. Or, chacune des six précédentes pouvait s'expliquer par des circonstances particulières, par son usure mentale ou physique. Djokovic, lui-même auparavant toujours battu sur terre par Nadal en neuf confrontations, peut considérer être le premier à avoir fait chuter le maître "à la régulière" sur ocre, depuis son avènement au sommet du tennis mondial. Il l'a asphyxié, avec son retour de service et surtout son revers à deux mains, frappé très tôt. "Nole" possède là un atout que Roger Federer n'a jamais eu et qui pose un problème nouveau à Nadal.
. Gérer la semaine romaine: