La chasse
C'est mon coeur que tu entends
Battant au rythme effréné du tien
La sarabande de nos corps s'enlaçant
Cadence nos gestes tant et si bien
Que la température s'en va crescendo
Un doigt, puis ma main dans tes cheveux
Le souffle court, tu ondules du cou puis du dos
Bientôt des hanches, des fesses et tes yeux
Se révulsent, tant un plaisir infini te parcours
Alors, les bras autour de mon cou, tu me réclames
Je veux bien, mais pas tout de suite mon amour
Il y a encore tant de toi à mettre en flammes
A bout, le corps en feu, tu me repousses si fière
La bête cachée, enfin révélée prend les devants
A califourchon, tu t'empales et, d'avant en arrière
Tu domptes ton beau chasseur tantôt criant, tantôt ahanant