Vieillesse
Vieillesse ennemie, qui frappe avec tant d’infamie !
Quand le corps faiblit, sous nos pas engourdis,
Dans une peau qui flétrit, marquant ainsi nos vies,
De nos joies, nos peines, nos soucis !
Nos mains caressent encore nos corps,
Remerciant le ciel, de cette faveur
Qui nous est accordée, en douceur.
Vieillesse ! Si tu nous tiens toujours debout, au présent,
Ce temps !, N’est-il pas pour l’amour de nos enfants ?
Car ils nous chérissent à leur tour, dans une ronde d’amour.
Vieillesse ! Tu n’es qu’en retour du passé,
La marque du temps, que nous avons tant aimé,
Pour vieillir à leurs côtés.
Solange MURCIA
Mai 2011