Je suis tombée, ne me demande pas comment, su ce billet de blog d’Hugues Seraff.
J’avais vu passer la polémique autour de lui, de loin, de très loin, expatriation oblige. Là, j’ai cliqué parce que ce billet parlait d’Egypte et de mon quartier d’Imbaba.
Je fus déçue
Oui, lecteur, quand j’utilise le passé simple c’est que je suis très beaucoup contrariée, genre quand je lis des insultes gratuites sur le site de Camino qui fait des billets trop bien d’habitude.
Donc je fus déçue, et pour cause.
Il ne s’intéresse qu’aux histoires confessionnelles et vient encore grossir le trait et surenchérir sur la haine, créant ainsi le clivage facile, le débat qui tourne en rond et ne sert rien.
Lorsque je lui fais remarquer, pas de réponse.
Imbaba, c’était mon quartier et c’était bien.
J’y avais des amis, même des membres des FM avec qui je parlais de la perversion du social dont ils se servaient pour faire de la politique. J’y avais des amis de tous âges et c’est là bas, en passant du temps avec les papys du quartier que j’ai appris l’arabe.
Ce billet m’a choquée
Cela me rappelle comment dire que j’étais du quartier m’a sauvée, juste après la révolution alors que les militaires étaient prêts à me faire passer pour une espionne du Mossad. Chauds, les marrons… enfin pas autant que quand je suis devenue une vraie espionne, validée par le top du top des services secrets.
Pour faire la totale, il ne me reste plus qu’à partir en Turquie et écrire « animal, nu, belle-sœur, croustillant, jupe, feu, fille, anal, homosexuel, blond, trop gros, adulte, interdit, local, confession, lycéen, partenaire, pic (photo en anglais, bâtard en turc), fesses, gay, adolescent, free, grosse, fait-maison, coup franc, passionnés, maison, chaud, partner, ... » dans un billet de blog ou dans un mail. Ce pourrait être du plus bel effet d’après Corto. (Lisez, les gens, c’est fichtrement intéressant !)
Faudrait encore que David reconstitue son équipe de braves et que la bière coule à flots.