Magazine Côté Femmes

On casse sa tirelire

Publié le 07 février 2008 par Stellia Mlle

Aujourd’hui, jour paresseux (oui bon d’accord, les autres jours je le suis quand même). Jour grisou. Jour pas-motivée. Jour de comptes -aïe. C’est une chose que je n’aime pas aborder du tout, personnellement, sauf quand on m’enfonce la tête dans le dernier relevé du ptit livret d’épargne j’y suis obligée. Et aujourd’hui, après avoir fait le bilan des soldes (terreur de tout bon banquier), je me suis dit toute tremblante “ciel mais il me reste encore un mariage à préparer!” (NON, je n’avais pas oublié, non mais alors). Emplie de courage, je me suis donc attelée à la tâche et ai risqué un oeil timide sur les postes de dépense restants (oui, même si je n’aime pas ça, quand je m’y mets j’ai un vocabulaire qui tue :D ). Alors pour qui voudrait improviser un mariage (si, si, je maintiens mon droit au romantisme débridé, on a le droit de se dire sur un coup de tête que là, tout de suite, on se verrait bien Madame Chéri, avec un solitaire brillant de mille feux à la main gauche et un bouquet virginal à la main droite, allez hop Chéri bookons une date), il faut préparer ses petits euros en conséquence.
Je vous ai dit que c’était un petit mariage? en petit comité. Une cinquantaine de convives.
Et pas question de se dire qu’on zappe l’étape gâteau (ils auront l’air de quoi, les invités, sans gâteau? c’est le clou gastronomique d’un mariage, un gâteau!) ou les photographies (quoi que des fois, bien énervée par la facture indécente présentée sur certains devis, j’ai failli me rebiffer, mais me suis calmée par l’idée que des photos de mariage, ça reste, ça se pose dans de sublimes petits cadres, et ça se raconte avec des trémolos dans la voix à des futurs mini-moi, un jour, qui sait…). En réalité, un mariage, ça coûte cher une fois qu’on se lance et qu’on se décide. Il y a des choses incontournables qui vont avec : un gâteau, des photos, une robe (si, quand même!), des alliances. Au minimum.
La plupart du temps, il faut prévoir un budget scindé en deux : l’accompte, et le reste du tarif à la fin. Donc jongler dans ses comptes. Et aujourd’hui je suis fermement décidée à ne pas regretter mes amours d’achats des soldes, malgré les colonnes vertigineuses de chiffres qui s’étalent goguenards devant moi.

  • Les chiffons, c’est fait.
  • Les minerais, c’est réglé. (Pourquoi bizarrement ces deux là en premier? je me sens étrangement, euh, fille, là…)
  • La salle-et-son-traiteur, ok.
  • Les invitations et faire-parts, c’est prêt. (D’ailleurs la distribution est en cours)
  • Les dragées, c’est bon. (Oh oui c’est bon)

Dans les dépenses restantes, il reste encore le gâteau, le photographe et le DJ. D’un coup je me sens un peu soulagée, quand même. Et dire que j’ai failli ronger tous mes ongles d’une dent nerveuse. Ma french manucure me le rendra bien assez tôt. J’ai fait mes comptes aujourd’hui, et vous savez quoi? Même pas mal.


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