Malgré les sondages qui lui donnait la victoire, le président équatorien Correa pourrait subir un revers sur les deux questions les plus importantes de « son » référendum, la justice et la presse.
Cependant, selon le décompte officiel, après la moitié du dépouillement, il existe, selon le Conseil électoral national, un avantage minime en faveur du « non » pour les questions relatives à la réforme judiciaire et la régulation de la presse – les deux points les plus importants de la consultation. Il semblerait donc bien que les Équatoriens devraient rejeter la création d’un comité temporaire pour réformer la justice et un conseil de régulation des contenus de la presse.
La réforme du système judiciaire était un élément clé de ce référendum car le gouvernement aurait un poids très important dans cet organe et parce que Correa avait promis d’épurer la magistrature pour en finir, selon lui, avec les déficiences et la corruption du système judiciaire.
Quant à la proposition de créer un conseil régulateur et de contrôle de la presse, il est dénoncé par l’opposition et les médias de communication qui y voient un instrument de censure entre les mains de Correa qui maintient une attitude conflictuelle avec une grande partie de la presse.