Quant on connaît le fond de l’histoire, comme je l’avais détaillée ici, on ne peut que s’interroger sur l’étrange et ma foi fort légère tactique de Christine Lagarde au sujet de l’affaire Tapie, après qu’elle ait été visée, hier, par une enquête de la Cour de Justice de la République.
Madame se sent salie… La pauvre. Elle va nous faire pleurer. Comme ce petit innocent de Woerth, qui en profite pour ressortir de son chapeau en évoquant l’injustice de cet acharnement dont il aurait été lui aussi victime, ce qui reste encore à prouver. Les affaires qui le concernent n’ont en effet pas encore pas été élucidées, que je sache. Mais lui aussi voudrait bien nous tirer des larmes des yeux…
Pour une fois, et cela m’en coûte, je suis au regret de reconnaître que je suis d’accord avec la folle du Poitou (et d’autres…) sur ce sujet : Lagarde n’est qu’une lampiste en service commandé qui a agi sur instructions de Sarkozy pour services rendus du sieur Tapie, qui l’a soutenu dans sa campagne présidentielle. Etpitcétout.
Résultat : un beau pactole de 390 millions d’euros. Même ma compagne qui n’y connaît rien à la politique et aux affaires s’en indigne… Qui paiera, sinon le contribuable ? En période de crise, il y a de quoi s’agacer de ce genre de passe-droits ! Pourquoi Monsieur Tapie a-t-il bénéficié d’un traitement de faveur en voyant son affaire faire l’objet d’un règlement administratif amiable, et donc ne pas aller en Justice, comme ç’aurait dû être le cas ? Et pendant ce temps, dire qu’on tape encore sur les pauvres… Deux poids, deux mesures. La France en souffre, profondément. Et cela aura forcément des conséquences, en termes de traduction politique, cet amoralisme notoire . Les français ne sont pas dupes.
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Pour en savoir plus sur ce dossier dans les détails, lire le rapport Cahuzac ici.
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