Les premières sanctions prises par la communauté internationale à l'encontre de la Syrie n'ont visiblement aucun effet dissuasif sur l'armée syrienne, qui poursuit ses attaques contre les foyers de contestation à travers le pays. Répression systématique et inflexible. Tel semble être le credo du régime de Bachar el-Assad. Imperméable aux protestations internationales, le bras armé du pouvoir syrien s'attaque ce mercredi au coeur même de la rébellion populaire à Homs, dans le centre, et à Banias, au nord-ouest du pays.
Après un plus d'un mois de silence assourdissant, les antichambres diplomatiques s'insurgent contre la répression aveugle menée contre les civils. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, exhorte le président syrien à renoncer à la force et à entendre les appels à la liberté de la population. A New-York, les pays occidentaux lancent une nouvelle tentative de condamnation du pays au Conseil de sécurité de l'ONU. L'Union européenne étudie de son côté une révision de ses sanctions à l'encontre du régime syrien afin d'exercer "le maximum de pression politique possible" sur le président Bachar al-Assad