Dame de petite vertu
Croyez-le ou non, vos époux m'obligent
Souvent, je les reçois séance tenante
Dans la petite chambre attenante
Mesdames, secrets d'alcôves soulagent
Oh, mon Dieu, pour quel divin besoin !
Viennent-ils me confier leur destin
Mais, quelle maîtresse s'offenserait
De recueillir d'intimes aveux discrets
Leur empressement à me couvrir de baisers
N'a d'égal que leur fougue à m'honorer
Ne laissant sur ma chair nulle place
Où leurs lèvres ne passent et repassent
Tison brûlant de leur dard à midi
Leur brandon enfiévré m'enflamme
Sachez mes bonnes petites Madames
Que je leur offre mielleux pertuis
Ne le prenez pas mal chères amies
En ce, sommes consoeurs d'anatomie
Je subviens discrètement à vos carences
Et leur souffle à vous soumettre allégeance
Postscriptum
"Dame" de petite vertu en dialogue supposé avec les Madames de ses amants.
En voici donc une qui ose le contact, est-elle sincère ou s'agit-il d'une ironie voire d'une raillerie ?
Allez donc savoir.
Elle ne m'a pas donné d'avis précis à ce sujet !
Qu'en pensez-vous...
GRAMO