Jоël Gіssy : pоème Les Sept Соurs dаmées de Dоuаt lа Rаdіeuse

Les Sept Cours damées de Douat la Radieuse

Opisthodome effilé de pertuisanes

Qu’ainsi que d’un pétase hérissent leurs créneaux,

De nos corps éthérés s’élève la musique,

Edifice aux clochers cristallins et profanes.

Et de ces passions les élans magistraux,

Tandis qu’en bas s’égosille un furieux nasique,

Eclatent en palmiers d’eau éblouissants

Semblables aux jets d’une fontaine en lumière

Où par milliers retombent leurs pluies argentées.

Alors, il semble que l’on devine aux couchants

Sous les dômes d’Héliopolis, éphémère,

Les portes de Douat la divine aux entrées

Qui s’enchâssent en alignement miroitées.

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