La rose qui se fane ....
La rose qui se fane, en tombant ses pétales
Oubliée dans un coin au vase de cristal
Garde dans les replis de cette flétrissure
La carnation sanglante, témoin de sa blessure.
La privation de l’eau, le temps qui a passé
Enlève le peu de vie de ce corps harassé
L’amour qui se partage est source de jouvence
Deux cœurs qui se complètent et qui sont connivence.
Le temps qui se prélasse immuable et constant
Distille son poison lentement dans le temps
La rose en fleur coupée laisse s’enfuir sa vie
L’oubli qui désespère de cet amour ravie.
Et puis deux yeux d’azur, un bout de nez mutin
Une cascade d’or, vivace comme un lutin
Un espoir insensé, une joie délirante
Redonne espérance à une vie décevante.
Rêve une vie de rêves en cette compagnie
Que la main dans la main tout te soit harmonie
Les rêves les plus fous et les plus délicieux
Composés en cantate dans l’azur de ses yeux.
Rêve bien petit homme à cet amour sublime
Ce songe est le plus beau car il est songe ultime.