A l'occasion du 12 mai, Journée Mondiale des maladies environnementales*, le Réseau Environnement Santé et ses associations partenaires, Fibromyalgie France, Non au Mercure Dentaire, Robin des Toits, SOS M.C.S., viennent grossir les rangs des 200 experts de santé environnementale, des plus de 240 ONG, fondations et partenariats du domaine de la santé environnementale et de l'environnement qui appellent à la reconnaissance officielle par l'OMS des maladies environnementales. C'est tant la reconnaissance des maladies elles-mêmes par les systèmes et institutions de santé que la reconnaissance des associations de professionnels et de patients qui est aujourd'hui en cause et représentée par la délégation internationale reçue ce 13 mai, à l'OMS.
Moisissures, pesticides, solvants ou autres produits chimiques qui se dégagent des tapis ou des meubles, le mercure des amalgames dentaires, les ondes électromagnétiques, les facteurs de risque de maladies environnementales sont nombreux et de plus en plus présents.
Les personnes victimes d'hypersensibilité environnementale éprouvent habituellement une variété de symptômes invalidants allant des troubles neurologiques aux difficultés respiratoires et digestives en passant par des troubles immunologiques, dermatologiques, endocriniens, cardiovasculaires ou encore larmoiement et écoulement nasal, des maux de tête, de la fatigue...L'hypersensibilité environnementale peut apparaître graduellement à la suite d'une exposition chronique à des concentrations même très faibles de produits chimiques (notamment syndrome des bâtiments malsains) ou encore se manifester soudainement après une exposition majeure (par exemple lors d'une catastrophe écologique ou d'un déversement de produits chimiques) et/ou en réponse aux rayonnements électromagnétiques présents dans notre vie quotidienne.
Différentes associations européennes de malades se sont regroupées en Allemagne, début mai, afin de se fédérer et ainsi permettre une meilleure reconnaissance de ces syndromes au niveau européen. « Actuellement les personnes avec MCS ou EHS sont traitées de manière symptomatique puisque les médecins n'ont pas de formation en médecine environnementale, mais la preuve la plus indiscutable de l´origine environnementale de ces deux maladies est que si on évite les agents déclenchants, les symptômes s'atténuent. La reconnaissance par l'OMS aidera à la recherche médicale dans ce domaine », explique Francesca R Orlando, porte-paroles des associations de malades représentées le 13 mai à l'OMS.
* Syndrome d'hypersensibilité chimique multiple (MCS) - Electrosensibilité (EHS) - Syndrome de fatigue chronique - Syndrome de Fibromyalgie - Syndrome d'intoxication aux métaux lourds.
Source: Communqué RES, Appel pour la reconnaissance officielle par l'O.M.S. des maladies environnementales du 13 Mai 2011 (Visuels- Photo Pedro Armestre)
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