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Essai – Volkswagen EOS TDI 140 Carat BlueMotion Technology

Publié le 13 mai 2011 par Sportcarsfr

Volkswagen a donné un petit coup de jeune à un modèle que j’apprécie beaucoup, l’EOS. C’est sur les routes de Provence, sous un beau soleil, que le test a eu lieu. Y a pire !

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Ligne

Volkswagen a présenté la nouvelle génération de l’Eos en première mondiale lors du dernier salon de Los Angeles en novembre 2010. L’impression ressentie à la vue des photos se confirme en présence de la version 3D de l’EOS : la ligne est rentrée dans le rang, reprenant les standards et la nouvelle signature de la marque. On retrouve ainsi de nouveaux phares reliés par la grille de calandre composée de trois lamelles noir brillant ornées d’un fin liseré chromé. Le profil ne change pas et l’arrière reçoit de nouvelles optiques LED en deux parties, ainsi qu’au bouclier redessiné (comme pour l’avant). Personnellement, je préférais l’ancienne, avec sa face typique, sa large calandre. Elle avait un style plus audacieux.

Cependant, l’élégance de l’EOS est préservée, ce qui en fait l’un des rares coupé-cabriolet qui conserve une ligne harmonieuse. Cela est du au fait que son toit est en cinq parties et que, une fois replié, il prend moins de place qu’un homologue en deux pièces. Et il ne faut que 25 secondes pour faire une manipulation complète, mais en étant à l’arrêt complet.

Pour les amateurs de personnalisation, une nouvelle gamme de jantes en alliage léger est disponible. Sur le premier niveau de finition, l’Eos est équipé de jantes en alliage 16‘‘ et de pneus 215. Les versions Sportline et Carat se voient respectivement dotées de jantes 17 et 18 pouces, avec des pneus en 235.

Moteur

Le nouveau coupé-cabriolet EOS est proposé en France avec 2 moteurs essence turbo à injection directe (TSI) et un turbodiesel à injection directe (TDI). Les TSI développent 122 ch (90 kW) et 210 ch (155 kW). Quant au TDI Common Rail que j’ai pu tester,  il annonce 140 ch (103 kW).

Je ne suis pas fan de l’accouplement Diesel / Cabriolet, même si dans le cas de l’EOS cela reste acceptable. L’achat d’un tel véhicule est pour moi un plaisir. Et dans ce cas autant aller au bout… Certes le prix du carburant augmente. Certes le moteur  annonce,  en version BlueMotion Technology, 4,8 l/100 km en moyenne. Mais je n’adhère pas.

Sans aller jusqu’au 2.0 TSI 210 ch, le 1.4 TSI de 122 ch (90 kW), qui affiche un couple maximum de 200 Nm à partir de 1 500 tr/min et une consommation moyenne de 6,2 l/100 km (144 g/km CO2 – aussi disponible en version BlueMotion Technology) devrait offrir un plaisir auditif d’un autre ordre.

Finition

L’intérieur de l’EOS présente une belle qualité de finition, à l’image du bouton mis

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en place pour ouvrir ou fermer le toit. Les éléments décoratifs sur le tableau de bord et dans les habillages de porte ont été revus et l’EOS est livré de série avec des applications en « chrome mat ». Les sièges sport, tendus de cuir « Nappa » de notre modèle d’essai reçoivent un revêtement « Cool Leather » qui permet de réfléchir les rayons du soleil et éviter de s’assoir sur un revêtement brulant.

Pour ce qui est de la technologie embarquée, l’Eos 2011 dispose (en option selon les versions) du système de commande des feux de route Light Assist, de l’aide au stationnement Park Assist, du verrouillage/déverrouillage et démarrage sans clé Keyless Access qui permet aussi au toit d’être ouvert et fermé par télécommande. La classe !

Au volant

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Ce qui étonne le plus en prenant le volant de l’EOS, c’est la rigidité qu’il offre. Certes, elle n’est pas parfaite et sur route bosselée on ressent encore quelques petites vibrations dans le volant, mais c’est nettement meilleur que lors de l’essai de la Megane 3 Coupé-cabriolet (voir ici) qui se tord de rire à la moindre imperfection. La direction est un peu lourde mais on s’y fait rapidement. Les freins, pour un usage tranquille, offrent un bon mordant. Les relances ne sont pas exceptionnelles et on sent que les 140 chevaux ont fort à faire avec les 1 614  kilos à vide de l’ensemble.

La boite DSG, sans palettes au volant (en option) est douce et réactive et convient bien à l’esprit du cabriolet. On apprécie de pouvoir passer les vitesses avec le levier, qui est comme souvent, à l’envers… On pousse pour monter les rapports (alors que l’on est plaqué en arrière par l’accélération) et on tire vers le conducteur pour les descendre (alors qu’on est projeté vers l’avant par la force du freinage). En 1998, BMW avait déjà compris et le fonctionnement était dans le bon sens sur la boite SMG de la M3 E36 !

Bonne nouvelle : toit enlevé, vitres en place, on peut rouler sur autoroute aux allures légales sans avoir trop de remous. On pourrait presque se passer de Coyote…(je dis ça pour rassurer la sécurité routière qui pète les plombs en ce moment)

Conclusion

Finition, tenue de route, rigidité, ligne et cinématique de toit sont les éléments qui justifient le tarif annoncé (plus de 37 000 euros dans notre version).

J’AIME

La ligne

Le concept

La rigidité

J’AIME PAS

Un diesel dans un cabriolet

La ligne qui s’est trop assagie.

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