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Ligue 1: Marseille entretient l'espoir...

Publié le 13 mai 2011 par Moodds

Tout n'est pas perdu: avec sa victoire devant l'inoffensif Brest mercredi (3-0), Marseille, où Cheyrou et la doublette de jeunes attaquants Rémy-Jordan Ayew forment un flamboyant trio, se ménage le droit d'espérer au cas où Lille viendrait à trébucher.

Il faudrait certes un sacré raté des Nordistes pour offrir à l'OM un 2e titre de champion consécutif. Avec 4 points d'avance et une différence de buts favorables, les hommes de Garcia ont en effet logiquement la faveur des pronostics.

Mais l'OM semble habité par sa mission de poursuiteur jusqu'au bout du printemps. Et si le titre devait lui échapper, il le devrait pour l'essentiel à une première partie de saison poussive. Une habitude maison. Car avec 36 points récoltés en 16 matches depuis janvier, contre 29 en 19 lors de la phase aller, la formation de Deschamps pouvait difficilement faire mieux.

"On ne peut s'empêcher de rêver. Maintenant, il faut être réaliste, notre espoir est infime", concédait le coach marseillais mercredi soir, au discours moins conquérant qu'après la défaite à Lyon dimanche (3-2), où il affirmait encore: "j'y crois!".

La victoire de Lille à Saint-Etienne, tenant l'OM à distance respectable, est passée par là...

Pour autant, Deschamps ne devrait pas être lâché par ses hommes dans ce combat pour l'honneur qui pourrait être vain.

Il lui faudra certes composer avec le cas Lucho Gonzalez. En proie à des ischio-jambiers douloureux l'ayant contraint au remplacement à la mi-temps, le milieu argentin, aux transmissions déficientes répétées, inquiète en effet.

Ce n'est pas le cas d'un Cheyrou de nouveau rayonnant. Le milieu gauche a encore distillé mercredi deux passes décisives, comblant quasiment à lui seul les absences de Lucho dans ce domaine. Laissé pour compte en début de saison, il termine en trombe et s'affirme comme le patron technique de l'équipe.

Alors que son ami du vestiaire André-Pierre Gignac est désormais relégué su le banc quasi-systématiquement, Cheyrou fait profiter sa vista et sa passe gauche aux deux jeunes loups de l'attaque, Jordan Ayew et Loïc Rémy. Le premier continue d'épater son monde.


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