La radioactivité en France, qui a connu une augmentation « très faible » suite à l’accident nucléaire de Fukushima, est désormais « négligeable », a annoncé vendredi la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad).
Selon la Criirad, association souvent critique vis à vis des organes de sûreté nucléaire, « la quantité mesurée d’iode 131 dans l’air, a atteint un pic de 9 mBq/m3 entre le 30 et le 31 mars dernier, pour être presque nulle entre le 2 et le 9 mai ».
« Il est clair que la radioactivité arrivée il y a un mois en France a beaucoup diminué, mais on n’est pas revenu à une situation totalement identique à celle qu’il y avait avant, c’est-à-dire 0 becquerel d’iode 131″ artificiel, a cependant déclaré le président de la Criirad, Roland Desbordes.
« L’iode 131 dans les sols, qui diminue de moitié tous les huit jours, va pratiquement disparaître dans les prochains jours mais on peut rester vigilant sur un autre radio-élément, présent en moins grande quantité, le césium 137″, qui perd la moitié de sa radioactivité en 30 ans, a-t-il ajouté. Selon lui, l’impact est tout aussi « négligeable » dans la chaîne alimentaire.
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