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L'actualité, c'est bruyant et ça pue des pieds

Publié le 14 mai 2011 par Doespirito @Doespirito

800px-Porsche_Panamera_4SÇa sentait une drôle d'odeur. On se regardait pour connaître le coupable. C'était Laurent Wauquiez. Après avoir lâché un pet aussi sonore que malodorant sur le RSA, il sifflotait les mains dans les poches. Puis il a lancé à la cantonade qu'il regrettait «l'interprétation de ses propos». Un peu de plus et c'était notre faute si ça puait quand il lâchait ses caisses…
Tant qu'on était à parler de caisses, on a eu droit à la saison 1 de «DSK veut être président mais les mecs de droite veillent à lui rappeler sa condition», une série de boules puantes lancée (dixit Ramzi Khiroun) par Arnaud Dassier, boosté par Atlantico et mis sur orbite l'air de rien par Emery Doligé, entre autres. Eh les gars, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Après la Panamera de DSK (et la Porsche tranquille hi hi hou ha…), on a eu droit aux costards de DSK sur France Soir. En toute logique, on devrait avoir bientôt la montre de DSK, les Louboutin d'Anne Sinclair, le carré Hermès de sa femme de ménage (elle s'en sert de serpillère, cette idiote) et l'abonnement à Valeurs Actuelles de son concierge (il le bouchonne dans ses Adidas pour les faire sécher, ce velu…).
19725453 Après les senteurs de WC, place au remugle des pue-la-sueur. Comme le disait un jour notre vénéré guide, jamais avare d'énormités : «Quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit.» Mais comment il a raison, Nicolas S. Je ne sais si la formule est reprise dans le film qui raconte sa "Conquête". Mais il faudrait qu'il aille faire un tour dans le RER A en grève à l'heure de pointe pour constater la pertinence aiguë de sa formule. Effectivement, ça ne se voit plus. Ça se sent… Il n'y a plus qu'à demander à Stephane Aisselle (1) d'écrire un nouveau pamphlet indigné sur le sujet. Hi hi hou ha... Ils sont drôles.
Heureusement, je suis passé des fumets de dessous de bras aux arômes plus distingués chers aux narines des sommeliers. Hier soir, j'étais dans un dîner arrosé aux vins de propriété. Croyant me faire plaisir, on m'a fait goûter le vin «que choisit personnellement Mark Zuckerberg pour sa vinothèque», dixit mon hôte d'un soir. Eh bien, si ce qu'on m'a dit est vrai, on voit bien que ce n'est pas lui qui l'a goûté... Je vais donc être charitable et ne pas révéler le nom du picrate en question, afin de ne pas ruiner l'e-reputation du milliardaire paloaltesque. D'ailleurs non, je ne le crois pas capable de confondre un honnête cépage élevé dans les règles de l'art avec ce breuvage générique dont seule l'étiquette était là pour rappeler qu'on est en présence d'un substitut de pinard. Hi hi hou ha...
Capture d’écran 2011-05-14 à 00.30.24 Le vin ayant relevé le niveau, il devenait urgent d'oublier le fétide pour s'élever dans des fragances plus sensuelles. Et là, merci, Grazia, qui nous a révélé cette semaine ce qu'il ne fallait pas dire à un homme. Quelle bonne idée ! Les femmes se demandent toujours comment ça marche, ce machin. Et surtout où en en trouvent des potables, sédentaires et sans odeur matinale prononcée, tant qu'à faire. Mais justement, les femmes, est-ce qu'on peut tout leur dire ? Humm, Pas si sûr… J'ai interrogé quelques amis, ils n'ont pas été tendres. Vous savez comment sont les hommes… Florilège de Grazia, avec la réponse de mes copains de beuverie (hi hic hou ark ark...) :

Grazia :
Ne pas dire à un homme qu'on préfère sortir avec ses amies [Egoïsme].
«J'ai dit à une femme que je préférais sortir avec mes amis. Elle s'est tapé le pote qui ne nous avait pas rejoints au bar…»
Grazia : Ne pas dire à un homme : je t'attends à la maison, j'ai préparé le dîner... [Plan-planisme]
« J'ai voulu dire ça à une femme, je suis tombé sur sa boite vocale…»
Grazia : Ne pas dire à un homme qu'il a un petit pénis [Jalousisme].
«J'ai demandé à ma femme depuis combien de temps elle ne s'était rasée...»
Grazia : Ne pas dire à un homme qu'il devrait faire du sport [cuculturisme].
«J'ai dit à mon amie de se bouger. Elle s'est exécutée. Et elle m'a quitté...»
Et après ça, les femmes disent qu'on est drôlement susceptible...
Au bout de cette semaine de folaïe, le dernier miasme odoriférant à flotter dans l'air a été celui des cadavres. Je suis tombé sur un site qui permet de laisser des messages aux morts. Ça s'appelle Legacy et il ne manquerait plus que ça sente le sapin pour que le tableau soit complet. Je vous préviens : quand je serai mort, j'interviendrai ectoplasmiquement mais rudement contre ceux qui auraient l'idée de m'ouvrir un profil là-dessus. Les messages sympas, les insultes, les déclarations énamourées, les photos des bonnes bouffes, tout ça, il faut me les envoyer AVANT que je calanche ! Après, ça sera fini, rideau, basta cosi, sayonara, moi, je ne veux plus en entendre parler. Et mes héritiers non plus. Ou alors si, des messages d'insulte, vu ce que je vais leur laisser. Ha ha hin hin (rire sardonique d'outre tombe...).

(1) Voir la note qui compile les blagues twitter sur ce sujet, avec l'indication de leurs auteurs.


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