Le son mélancolique.
Le vent glacial qui parcours notre lit
M'engouffre telle une main de givre.
J'ai pourtand tout lâché, renier qui je suis
M'abandonner, pour te suivre, toi qui m'enivre.
Il est des sorts qui nous jette aux flammes
Qui nous condamne car à chacun sa croix
Qu'on fasse crier et bruler nos âmes
Avec nos sentiments faire du petit bois
Garder au coin des yeux quelques larmes
Qui ne sauraient tomber, faute de vitalité
Les envis s'évaporent, laisse place à mes lames
Qui retracent sur mon corp une esquisse de mon passé
Totalement impuissant face à la réalité
Mon coeur atteind d'une tristesse famélique
s'effrite à la vitesse d'un condamné
J'attend la fin du son mélancolique...