Palmarès 2010 : les radars auto les plus flasheurs

En 2010, la palme revient à l'automate de Maxéville en Meurthe-et-Moselle (54), dans le sens de Metz vers Nancy. L'abaissement, à l'été 2009, de la vitesse autorisée à sa hauteur de 110 à 90 km/h, a très certainement contribué à la réalisation de ce joli score, avec une moyenne de près de 20 clichés par heure. Cependant, près de 40 % des véhicules pris ainsi en infraction étaient immatriculés à l'étranger, soit presque autant de photos qui n'ont pas été converties en PV.
Globalement, à la lecture des chiffres, force est de constater le déclin de la productivité des radars fixes. Un recul qui avait commencé dès 2009 pour se confirmer l'année suivante. Parmi les 20 radars fixes les plus dynamiques du territoire, il y a des classiques que l'on retrouve dans le haut du tableau chaque année depuis leur installation. 
Malgré tout, ils affichent généralement des résultats en baisse. C'est le cas notamment de la cabine des Adrets de l'Estérel, sur l'A8 dans le Var, qui passe par exemple de la 1ère place en 2008, avec plus de 200 200 flashes, au 2e rang avec près de 77 000 déclenchements de moins.
Reste des valeurs sûres : les dispositifs les plus performants sont généralement implantés sur des portions d'autoroute où la vitesse limite autorisée n'est pas la maximale (130 km/h). À part pour le radar d'Aujeurres en Haute-Marne, sur l'A31, les champions 2010 étaient programmés pour flasher dès la limite des 110 km/h dépassée, voire des 90 et 70 km/h sur des voies pourtant considérées comme rapides.
Au total, il y a eu précisément 11 069 317 messages d'infraction enregistrés l'an dernier par les 1 746 cabines en place au 31 décembre, dont ont découlé quelque 4,6 millions de PV. C'est dans l'Essonne (91), en Moselle (57) et dans le Nord (59) que les automobilistes ont rencontré le plus de risques de se faire flasher. À l'inverse, c'est dans l'Aveyron (12), la Creuse (23) et le Lot (46) - ou la Guyane (973) - qu'ils avaient le plus de chances de ne pas se faire attraper. En moyenne, les cabines aveyronnaises se déclenchent moins de deux fois par jour, soit plus de trente fois moins que les appareils essonniens.