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Bandez-les haut et court !

Publié le 15 mai 2011 par Pagman

 

... El Diez K n'avait pas eu de chance sur ce coup-là. Dire que c'était la première fois depuis deux ans qu'il prenait un bain. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Une crise d'embourgeoisement en voyant les sublimes produits Patyka sur le rebord de la vieille baignoire de cuivre. Il n'avait pu résister, s'était frictionné longuement avec l'huile pour le corps au millepertuis, au tournesol et à l'l'ylang ylang qui lui rappelait tant son vieux copain Jack. Bref, un moment d'émotion qui se transforma vite en moment de panique lorsqu'El Diez K se retrouva nez à nez et sabre au clair avec la femme de chambre qui faillit en perdre sa mâchoire devant celui qu'on appelait non sans raison El Cucumbre de la Pampa.

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N'ayant jamais vu tant d'attributs en une seule fois car étant d'origine Magyare, elle avait longtemps travaillé chez Shark Ozzie avant cet emploi miteux de femme de chambre de saloon, la jeune femme s'enfuya en hurlant de la chambre. El Diez K eût à peine le temps d'attraper son sombrero pour cacher son énorme dignité avant de s'engouffrer dans les couloirs dans le but de calmer l'apeurée. Mal lui en prît car par un hasard presque totalement fortuit, le Sheriff Shark Ozzie et ses hommes l'attendaient pile poil (aha) à la sortie de sa chambre. Exactement comme la semaine dernière alors qu'il se trouvait sous le porche de la maison d'un ami fortuné et que Shark et sa troupe l'avaient fait savoir dans tout Chihuahuan. En effet, les porches à cette époque étaient des constructions architecturales très mal vues dans l'ouest sauvage, symboles m'as-tu-vu et ostentatoires d'une richesse acquise souvent douteusement dans le traffic d'armes ou d'alcool pour les indiens mais pas toujours. Tous les nouveaux riches du coin s'empressaient de s'offrir des porches pour leurs haciendas. El Diez K n'avait fait que visiter celui d'un ami mais la rumeur s'était propagée plus vite qu'une chtouille dans un régiment en permission dans un bordel de campagne.

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Mais là, pour une fois, il n'avait absolument rien à se reprocher, à part s'être lavé. Certes, El Diez K était coutumier du fait et des fermières aux squaws et des chèvres jusqu'aux poules qui se barraient vite fait à son passage, tout le monde savait à l'ouest du Pécos qu'il dégainait facilement. El Diez K tirait sur tout ce qui bouge, il était comme ça. Sa réputation le précédait souvent comme sa turgescence dans ses bons jours Un secret de polichinelle qui finissait parfois dans le tiroir.

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Mais Shark n'était pas en reste et ses frasques avec Shantell Jewano et Laurie Ferrarans (voir ici : link), Janet B Grab et beaucoup d'autres étaient connus de tous et toutes, à part peut-être de Carlula Beluni (voir ici : link). Car quelqu'un lui avait dit qu'il l'aimait encore, oui quelqu'un lui avait dit qu'il l'aimait encore alors serait-ce possible alors ? Finalement dans toute cette histoire, la grosse différence notable entre El Diez K et Shark Ozzie, c'est que ce dernier n'avait jamais eu besoin d'un sombrero pour se cacher. Un simple canotier suffisait amplement.

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... à suivre (mais c'est quand même un peu énorme cette histoire)...

Et pour tous les épisodes précédents avec Shark Ozzie, El Diez K, Frankie Fillone, Scarlett Shabeau, Eddie Balldur et tous ses amis, c'est ici dans La vie est un Western.


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