En un an nous venons d’avoir la démonstration qu’en abandonnant le champ politique aux spécialistes des mouvements sociaux (manifestations à répétition pour la retraite à 60 ans) et à ceux de la conquête du pouvoir (élection présidentielle de 2012) nous faisons fausse route. La politique disparait derrière la gestion des intérêts privés (essentiellement ceux des puissants) et la simple défense des acquis sociaux.
Et si nous nous engagions à nouveau collectivement dans l’action non pour obtenir quelque avantage mais en raison d’un souci partagé, d’une préoccupation croissante, celle de réédifier un monde durable, habitable par tous et où puisse se construire le vivre ensemble! Rien n’empêche, pour cela, d’utiliser les échéances électorales, programmées ou les évènements, imprévus. Il nous suffit alors collectivement d’amplifier ce qui va dans le bon sens et de désamorcer ce qui va dans le mauvais. En remplaçant le critère du taux de croissance par celui de la durabilité du monde.
Virons les spécialistes de toute sorte pour jouer notre partition individuelle et collective de citoyens en étant intransigeant sur les moyens et approximatifs sur les fins. En entretenant l’espace public qui par le dialogue et l’expression de la pluralité des points (et angles) de vue nous permettra de faire émerger un autre monde de cette approximation tout en revitalisant notre devise républicaine : liberté, égalité, fraternité.
Nous qui sommes “tous pareils, c’est-à-dire humains, sans être identique à aucun autre, ayant vécu, vivant ou encore à naître” !
éé
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