Contrairement à ce que l'on entend souvent dire, ils (NDLR : les entrepreneurs québécois) ne sont pas plus portés que leurs homologues canadiens à demander l'aide du gouvernement (moins de 16 %), mais sont deux fois plus nombreux à se montrer insatisfaits de l'aide finalement reçue (30 % contre 15 %). On déplore notamment la lenteur et la lourdeur des processus, le manque de coordination entre les services, des critères d'admissibilité trop étroits et le manque de compétence des personnes ressources.