J'entends que certains se déchaînent sur Facebook ou autres espaces 2.0 contre mon billet de ce WE sur le bouquin d'Irondelle.
1/ je veux bien tout ce qu'on veut, mais ayez m'obligeance de venir en débattre sur égéa, je suis tout prêt à accueillir vos commentaires. Il reste que je suis fort flatté de déchaîner à ce point la controverse, et je suis sûr que M. Irondelle doit être ravi de ce buzz : au moins, on parle de son bouquin et comme tout jeune auteur, c'est d'abord la première chose qui compte.
2/ Sur le fond, je maintiens ce que je disais : la critique ne porte pas sur la qualité du travail de M. Irondelle, mais sur le titre de son ouvrage. Parler aujourd'hui de "réforme des armées" c'est pour tout ceux qui ont à en connaître (environ 300.00 hommes et femmes) évoquer ce qui se passe depuis 2008, avec la conjonction LBDSN, RGPP, Carte territoriale, retour dans l'OTAN et nouveau décret 2009 : excusez du peu. On est loin de la professionnalisation qui n'a touché que les ressources humaines des armées.
3/ D'ailleurs, à l'époque, on ne parlait pas de réforme mais de "professionnalisation" voire de "refondation" (dans l'armée de terre). Importante, certes, mais ne touchant qu'un seul paramètre, quand ce qui se passe en ce moment affecte simultanément tous les paramètres de l'organisation. Là est la différence, là est l'origine de mon insatisfaction.
Cordialement à tous
O. Kempf