Allison. Certains me connaissaient déjà comme le petit moussaillon de kumkat: toujours à la manivelle pour hisser la grand voile. Mais aujourd’hui je me rebelle et tient tête au capitaine: « je veux devenir auteur! ». Mon souhait a été entendu et me voilà ici pour vous raconter l’histoire de la marque orange. Non non, ce n’est pas une nouvelle aventure de Blake et Mortimer… Mais bien celle du fruit star de la maison: le kumquat !
D’après de nombreuses recherches, le kumquat serait cultivé depuis 3 à 4 000 ans en région Sud-Est de l’Asie. Durant tout ce temps, le kumquat a eu le temps de s’approprier plusieurs noms, comme « la grande mandarine orange » en Mandarin, « l’orange d’or » en Cantonais et enfin le « citronnier du Japon » en Japonais. Son histoire à commencé en Inde, en Chine, en Malaisie, en Birmanie, au Cachemire et au Japon pour s’étendre dans le Moyen-Orient et le bassin méditerranéen oriental.
Ce petit arbuste ramené par Robert Fortune en Europe en 1846 connait une croissance lente et peut mesure jusqu’à 4 mètres de haut. Contrairement aux autres agrumes, le kumquat peut supporter des températures allant jusqu’à -10°C. Quelques années plus tard, le petit fruit rond ou ovale de 2 à5 cm de long débarque pour la conquête de l’Amérique!
Aujourd’hui, le kumquat peut se venter d’être cultivé à travers le monde (Floride, Louisiane, Bassin méditerranéen, Indochine, Indonésie, Israël, Pérou, Brésil et bien sur les pays précédents qui l’ont vu naître). En France, le kumquat pousse particulièrement bien dans le sud. Le kumquat possède même sa propre capital à Saint Joseph.. Et oui, il existe un endroit où il est encore plus star que chez nous! Ne vous étonnez pas non plus de rencontrer des « limequats », des « orangequats », des « lemonquats » et enfin des « calamondins ». A vous de découvrir avec quoi on été croisé nos chers kumquats!
Vous connaissez tous la fin de ce petit fruit à l’écorce comestible et à la chair acidulée… Soit, il se retrouve dans nos desserts au restaurant (ici dans la panna cotta d’Osteria Valenti à la Croix Rousse), soit il change d’orthographe et s’oriente vers le secteur de la lingerie! Il perd son « qu » au profit d’un « k » mais reste fidèle à son objectif: conquérir le monde par son charme acidulé!