Journée mondiale de lutte contre l’homophobie

Nous nous penchons souvent sur ce blog sur les thématiques environnementales mais nous souhaitons aussi aborder au maximum les dimensions financières (entretien avec Nicolas Bouleau, article sur les ISR), économiques (article sur Daniel Cohen) ou sociales avec l’article sur la réforme des retraite ou encore aujourd’hui avec une première réflexion sur l’égalité des droits, en ce jour de journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie.

C’est une thématique qui ne serait pas si délicate s’il n’y avait pas autant de discriminations, d’agressions, d’interprétations religieuses, de suicides ou de condamnations à mort et… d’homophobie. Dans nos pays occidentaux, certains diront que les politiques ont créé un débat au sein de la société (notamment sur le mariage homosexuel) pour masquer des sujets plus importants et créé des polémiques, avec pour assurance que les mouvements conservateurs et religieux s’en mêleront. On parle maintenant de véritable « lobby gay » alors que la majorité des associations sur les thèmes LGBT (Lesbien, Gay, Bi et Transsexuel) souhaite la fin des discriminations et l’égalité des droits pour tous. Rien d’extraordinaire ou de bouleversant.

De plus en plus de pays autorisent maintenant le mariage de couples de même sexe: leur modèle de société s’est-il effondré ? Le modèle familiale a-t-il perdu ses valeurs ? En attendant, le mariage de couple de même sexe est autorisé dans des pays comme l’Argentine, l’Espagne, la Hollande, certains états des US, à Mexico, et même à l’église en Suède.

A l’opposé, dans encore 9 pays (Iran, Arabie Saoudite, Afghanistan, Mauritanie, Soudan, États du nord du Nigéria, Yémen, Pakistan, Émirats Arabes Unis), l’homosexualité est passible de la peine de mort. Ce week end, le militantisme d’homos Ougandais et une forte mobilisation internationale (1,6 millions de signatures de pétitions) ont empêché le vote favorable à la condamnation à la peine de mort pour le fait d’être gay en Ouganda. L’homosexualité est illégale dans plus de 90 pays et non reconnue (pas d’existence dans les textes officiels) dans près de 80 pays (Italie, Japon…).

De nombreux sujets à aborder donc: de la lutte contre les discriminations en général à la solidarité internationale, de la place de l’homosexualité dans les religions à la lutte contre le SIDA, de la reconnaissance de la transidentité, ou de l’éducation de la tolérance. A suivre…