Midnight in Paris

Mais qu'est-elle allée faire dans cette galère, êtes-vous entrain de vous demander ?
Euuuuh, moi aussi, d'ailleurs... Je me le suis demandé en décidant d'y aller. Puis sur le chemin du cinéma. Puis pendant les pubs et les bandes-annonces...
Non, parce que, soyons honnête, ça avait comme un avant-goût de navet...
Déjà, un deuxième Woody Allen en moins d'un an, ça sent le nanar !
Ensuite, quand on pense aux 72.000 articles parus sur la présence de Madame de Mon-Mari et de ses qualités ou non-qualités d'actrice, j'aurais tendance à faire une crise d'urticaire géant...
Mais, enfin et en plus, avec Owen Wilson, en plus, dedans, ça ne sent plus le nanar, ça pue à plein nez !
Et, pourtant, je ne me suis pas dégonflée et j'y suis allée quand même !

Et vous savez quoi ? J'ai rudement bien fait !
C'est une fable en hommage à Paris et à ses grandes époques : les années folles et la Belle Epoque.
Comme toute fable qui se respecte, l'histoire est un peu fantaisiste mais on s'y laisse porter avec plaisir, voire même, avec délectation.
Comment vous résumer ça sans déflorer le sujet ?
Je pourrais vous le dire sous forme d'une question : "que se passe-t'il à Paris pour un jeune écrivain américain à tendance passéiste quand les cloches d'une église sonnent minuit ?"
Vous agrémentez tout ça de jolies vues de Paris, d'une dose d'excellent jazz et d'une de poésie et la recette prend toute seule...
J'en ai même presque oublié que le personnage principal était joué par Owen Wilson !
Marion Cotillard est impeccable.
Léa Seydoux est mignonne et fraiche.
Toute la série des seconds rôles est savoureuse et haute en couleurs.
Vraiment, j'ai pris plaisir à me balader au gré de ce film et je vous invite à y aller également !
Très bon moment !

A bientôt !

La Papote