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N’en jetez plus la cour est pleine !

Publié le 18 mai 2011 par Corboland78

Dominique Strauss-Kahn apparaît menotté et encadré par des flics à la sortie d’un commissariat de New York, accusé de viol et séquestration. Je dois dire que les yeux m’en sont sortis de la tête, d’ébahissement et d’incrédulité. Qu’est-ce que c’est que ça ?

Un des hommes les plus puissants sur notre pauvre Terre, patron du FMI et accessoirement candidat potentiel à l’élection présidentielle en France, coffré pour tentative de viol sur une femme de chambre, ça ressemble furieusement à un scénario hollywoodien avec Michaël Douglas en victime d’un complot qui luttera durant tout le film pour prouver, in fine, son innocence et confondre les coupables. Sauf qu’ici, il ne s’agit pas d’un film – même si nous sommes à l’heure de Cannes – et qu’en respectant les droits à l‘innocence de l’accusé, il faut bien avouer que ça sent sacrément mauvais pour DSK.

Même si DSK était innocenté, la procédure sera trop longue pour qu’il puisse se présenter à l’élection nationale d’un côté, et de l’autre le FMI ne va pas pouvoir attendre indéfiniment, des décisions urgentes et internationales doivent être prises immédiatement. Patron du FMI, ses compétences sont reconnues « DSK avait hérité d’un FMI déficitaire et discrédité pour son dogmatisme et ses politiques insouciantes de leurs conséquences sociales. Le 30 avril il a clos un budget bénéfice de 1,261 milliards de dollars et certaines ONG à Washington reconnaissent avoir du mal à critiquer contre un directeur souvent plus à gauche qu’elles dans sa dénonciation des inégalités et des turpitudes des banques » écrit Le Monde du 17 mai.

Quant à l’élection présidentielle, les socialistes se retrouvent dans un sacré merdier, Hollande s’est déjà déclaré et il est bien « gentil » si vous voyez ce que je veux dire, Aubry pensait laisser DSK y aller à sa place mais désormais elle va devoir se présenter à l’insu de son plein gré, et les autres … bof.

Pour prévenir tout commentaire, j’ai bien entendu une pensée émue pour la victime du viol (s’il est avéré) et Anne Sinclair (l’épouse éplorée). Finalement l’Economie Mondiale était dirigée par le dieu Priape qui nous laisse le cul troué devant cet évènement ahurissant. Même Berlusconi semble  un petit joueur face à notre compatriote. Au train où vont les choses, au rythme insensé de l’actualité de ces derniers mois, seul l’assassinat de Nicolas Sarkozy (Oh ! c’est de l’humour, hein ?) pourrait faire monter d’un cran supplémentaire l’épouvantable n’importe quoi dans lequel nous nous engouffrons à pleine vitesse.  

      


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