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La merveilleuse poésie de François TEYSSANDIER .

Par Ananda

Femmes alanguies qui s'étendent sur le pré comme des draps blancs.

Ta soif est complice de la pomme acide.

Tu voudrais parler le langage du feu, mais tes mots ne laissent qu'un goût de cendres dans ta bouche.

Tremble dans l'oeil opaque du ciel une flèche de lumière qui cloue les étoiles aux portes des granges.

Tournoie la lune sur l'aile d'un oiseau.

La lumière chevauche les chemins obliques et monte vers ces hautes villes d'arbres qui voyagent dans le vent.

Gravis ces chemins escarpés qui furent creusés par les pluies et les feux de l'été, arides ou mouillés selon les heures, et qui montent si haut vers le soleil qu'ils ralentissent le pas des hommes et des bêtes.


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