Magazine High tech

[TEST] Brink

Publié le 18 mai 2011 par The_poussin @the_poussin

[TEST] Brink

Splash Damage, spécialiste des jeux d’action compétitif, après nous avoir proposé en 2003 Wolfenstein Ennemy Territory, et en 2007 Quake Wars, refait enfin surface avec ce nouveau jeu : Brink. Publié par Bethesda, Brink est dans la même lignée que ses prédécesseurs : c’est un jeu avant tout d’équipe.

Si vous êtes un joueur purement solo, passez tout de suite votre chemin, la suite ne va pas vous intéresser, mais alors pas du tout ! Même si un semblant de scénario existe, l’histoire d’une ville flottante, l’Ark, divisée en deux par la faction de la Résistance d’une part, et les leaders de l’Ark d’autre part, ne fera pas mémoire dans l’histoire des jeux vidéos. D’autant plus que cette histoire du mode solo n’est autre qu’un prétexte pour le mode multi-joueurs.

En tout, c’est donc 16 missions principales qui nous sont proposées (8 pour chaque camp), sur un total faramineux de ….. 8 cartes …. C’est pauvre. Même si les cartes, sur un principe d’attaque/défense, sont très bien réalisées et pensées, il est évident que l’attente des joueurs se portera sur du DLC afin d’augmenter la durée de vie du jeu, qu’il faudra sûrement payer bien évidemment.

[TEST] Brink

Vous devrez accomplir des objectifs principaux, comme réparer une grue, accompagner une sentinelle, sauver un personnage, récupérer des données, et bien d’autres encore. Pour vous faciliter la tâche, des objectifs secondaires vous sont proposés : ils ne sont pas obligatoires, mais aides souvent à mieux réaliser l’objectif principal, soit en ouvrant une autre voie, soit en fournissant une grosse teuteuse pour mieux se défendre, soit d’autres atouts dont je vous laisse tout de même la surprise. Le principe est plutôt bien pensé, et de surcroit, assez varié.

Pour cela, vous aurez le choix entre 4 classes de personnages possédant chacun leurs propres spécificités. Le soldat possède des cocktails molotov et peut distribuer des munitions à ses coéquipiers. L’ingénieur a la possibilité d’installer des tourelles automatiques et de poser des mines. Le médecin peut bien entendu soigner ses potes, mais également augmenter le niveau de vie. Et enfin l’opérateur qui lui, pirate les terminaux informatiques et peut revêtir l’apparence d’un ennemi. Attention toutefois à l’utilisation des différents atouts : ils sont limités par une jauge de ressource, et le choix entre réanimer un pote ou se soigner soi-même sera parfois cornélien.

[TEST] Brink

En plus des capacités spécifiques à chaque classe, votre personnage peut avoir 3 morphologies différentes : léger, moyen ou lourd. Cela aura de l’importance pour le système SMART (Smooth Movement Across Random) qui permet de simplifier le contrôle du joueur. Un personnage « lourd » ne pourra pas accéder à certains endroits en hauteur par exemple, mais sera plus résistant au combat. Un choix devra donc être fait afin de choisir telle ou telle tactique de jeu. Car la particularité de Brink est bien là : inutile de foncer dans le tas et de chercher à faire du frag à tout prix. D’ailleurs, dans les statistiques, aucune information de ration mort/tué, et ce, dans une logique toute à fait rationnelle : le but n’est point là. Le but est bien d’accomplir les objectifs en totale collaboration avec ses équipiers, d’où une répartition nécessaire homogène des classes au sein d’une équipe.

Votre personnage est bien évidemment personnalisable, et ce, jusqu’à un point très avancé : de base avec des graphismes assez atypiques, votre soldat pourra se targuer de tatouages multiples et variés, de moultes habits et accessoires, et pourra également personnaliser son arme. Pour cela, il vous faudra glaner des points d’expérience lors des missions. Seul bémol pour ce côté du jeu : pour les améliorations des armes, vous serez obliger de réaliser des missions de type solo qui sont assez rébarbatives, et qui n’ont rien à voir avec la partie coop du jeu. Au niveau des armes, rien de bien révolutionnaire : pistolets, fusils à pompe, mitrailleuse et lance grenades sont au programme.

[TEST] Brink

Côté gameplay, celui-ci est plutôt bien réalisé, avec les objectifs clairement indiqués et des respawns rapides. A noter que l’intelligence artificielle est en carton mâché, les bots préférant se mettre sur la tronche plutôt que d’essayer d’atteindre les objectifs. Un peu dommage tout de même pour ce genre de jeu orienté tactique. Côté graphisme, c’est …. comment dire …. moche, laid, flou. Ca, c’est dit.

Le dernier point que je voudrais souligner est à propos du lobby du jeu en mode multi. Il est tout simplement inexistant : vous rejoignez des parties au hasard, avec parfois que des joueurs humains où çà lague à mort, ou bien vous vous retrouvez tout seul face à une horde de bots aussi intelligents qu’une huitre. De plus, malgré certains paramètres correctement effectués au niveau de la restriction des parties, impossible de rejoindre ses amis. Bref, vivement une mise à jour, si mise à jour il y aura.

[TEST] Brink

Conclusion :

Brink possède de nombreux atouts et pourrait être un superbe jeu grâce à ses cartes très complètes et très bien réalisées, à la personnalisation extrême de son personnage atypique, et à ses objectifs de jeu très bien pensés et variés.  Malheureusement, on sent que le jeu à été bâclé côté graphismes, avec une bande son inexistante, une intelligence artificielle en carton, et surtout, un solo qui n’existe quasiment pas. Dommage, le principe du jeu est plaisant et le mode coop entre amis fort sympathique.

Note : 13/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


The_poussin 60 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog