Je veux te donner ce poème
Pour qu'il te dise combien je t'aime,
Je veux que tu saches le bonheur
Que j'ai d'avoir donné mon coeur.
Que tu comprennes que tes absences
Sont pour moi une douleur immense
Que ces taches rondes sur la feuille
Ne sont pas mes larmes qu'elle recueille
Mais la pluie coulant de mes yeux
Pour le bonheur tout merveilleux
De te savoir vivante heureuse
Et combattre mon âme peureuse.
Qui pleure en toi toutes les absences
Qui sont à l'âme une souffrance.
Un téléphone sonne pour rien
Et l'angoisse paralyse les reins.
Dans la grande, belle, maison blanche
Un vent léger agite les branches :
J'ai trouvé égorgés, sanglants
Ma femme et mes deux jeunes enfants.
Toutes les femmes que j'ai pu connaître
Ne surent ce qui tourmente mon être
Quand ton téléphone répond pas
Mon âme ne voit que le trépas.