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Damage Social Kickback (DSK)

Publié le 19 mai 2011 par Gommette1

L’épisode potitico-porno-criminel que vit le monde en direct jusqu’à la nausée participe à la cascade d’événements « historiques » qui nous assaillent chaque jour. Des faits-divers relayés par les networks qui épuisent les sujets (et nous scient les nerfs) avant de les jeter comme des Kleenex. Ainsi aujourd’hui qui se soucie du Japon, de la Lybie, de Ben Laden… ?

L’affaire DSK qui secoue la planète entière, pour énorme qu’elle soit et bien qu’elle fleure le complot, a déjà ruiné la carrière pourtant brillante de l’intéressé amateur des alcôves et des libertinages, personne ne le nie, surtout pas lui. Au-delà, elle ruine aussi l’image de marque d’une institution (le FMI) et d’un pays (la France), et ouvre un formidable boulevard aux populistes qui fleurissent sur le fumier des aigreurs générales. En effet, elle alimente la thèse d’une élite mondialisée qui vit au mépris des sans grades et se vautre « dans le fric et le sexe ». En France, le Front National et son cousin germain le Front de Gauche ne se gênent pas pour patauger dans la fange et alimenter les ragots de café du commerce.

La curie anti-DSK avait démarré avec l’affaire de la Porsche et du train de vie d’un homme à la stature de chef d’Etat, une belle orchestration médiatique qui se poursuit donc avec l’agression sexuelle en plein Manhattan, capitale de la finance mondiale. Un vrai symbole ! Malgré lui et en attendant que l’enquête en dise plus (bien que sa culpabilité soit de plus en plus avérée), Dominique Strauss Khan fait déjà place à un autre DSK, un Damage Social Kickback, un « préjudiciable retour en arrière social » qui, après la crise financière créée par des spéculateurs sans scrupules, puis une crise économique dont les populations paient et vont encore payer un lourd tribut, se poursuit par la thèse du « tous pourris » entonnée par le parti fasciste français qui, fort du totalitarisme populaire qui vrombit, voit une nouvelle occasion de se poser en alternative « propre » (sic !). Gageons pourtant qu’à un an des présidentielles françaises, d’autres flots d’ordures viendront emplir les poubelles médiatico-politiques


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