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El pueblo unido jamas sera vencido !

Publié le 19 mai 2011 par Mister Gdec

El pueblo unido jamas sera vencido ![...] Enfin, et ce sera ma dernière observation, un homme va peut être manquer mais tout n’est pas dépeuplé ! L’avenir de la gauche ne dépend pas et ne peut dépendre de la situation ou de la volonté d’un seul homme. Elle peut et doit battre M. Sarkozy. La gauche est diverse. Elle n’est ni décapitée, ni orpheline. Par contre, elle s’est coupée de ses racines populaires. Des liens sont donc à retisser, des actions à mener, des réflexions, des débats  à conduire, des innovations à découvrir pour, d’un même mouvement, se rassembler afin de se débarrasser du sarkozysme et d’ouvrir les chemins inédits d’un nouveau progressisme.  Les confrontations doivent être d’autant plus vives, soutenues et argumentées que tout est fait pour placer l’extrême-droite aux thèses simplistes au cœur de la vie politique dans le but de sauver le capital. Ce qui implique, par exemple, de ne pas la conforter en organisant  la division de la société, en faisant croire que l’austérité, la précarité, les injustices viendraient de l’extérieur ou encore de l’autre parce que différent, alors qu’elles sont le résultat de politiques nationales et européennes au service des seuls marchés financiers. De ne pas non plus procéder à une stratification des classes sociales comme vient de le faire une fondation proche de M. Strauss-Kahn qui  aboutit à considérer la classe ouvrière au sens large, les couches les plus populaires comme non prioritaires dans le programme d’un candidat de gauche, alors que c’est exactement l’inverse qu’il faudra faire. [...]

source : le blog de Patrick Le Hyaric, ici

Ce texte auquel je souscris d’autant plus que je vous le fais partager ici me renvoie en écho une parole de Benoît Hamon qui en moi, hier,  à fait sens. Il disait sur LCP, en substance, qu’il fallait renouer avec la notion de progrès, avec laquelle nous avions rompu depuis au moins 4 ans. Bon sang, mais c’est bien sûr ! A l’heure où d’aucuns se demandent pour qui diantre ils vont pouvoir voter dans le marasme et la délisquescence ambiante, je me dis quant à moi que, sans hésitation, je voterai pour le ou la candidate qui me proposera un programme dans lequel figureront des mesures très concrètes, dont j’évaluerai ultrieurement l’efficacité sur leur mise en oeuvre ou non, dont le caractère bien trempé sauront baliser durablement un véritable progrès social pour tous. Et non cet accompagnement outrancier des orientations libérales du FMI et de l’appareil financier européen, si exclusivement composés de régression sociale, comme le dénoncent à juste titre, tant de peuples en Europe… et ailleurs.

Et je suis, humblement mais fermement, à leurs côtés. Qu’ils soient Arabes, Islandais, Portugais ou, aujourd’hui, espagnols (et nous serions les derniers ?)  je crierai avec eux : « Qu’ils s ‘en aillent tous ! » « Vous prenez l’argent, nous prenons la rue », « Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir », à l’instar de ces jeunes précaires et chômeurs espagnols.

Car ils ont raison : il s’agit à présent de faire trembler les puissants… partout à travers le monde, en France comme ailleurs. Nous ne devons pas avoir à payer leur crise. Unis, nous vaincrons.

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