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Doctor Who – Episode 6.04

Publié le 20 mai 2011 par Speedu
Doctor Who – Episode 6.04

The doctor’s wife

Saison 6, Episode 4 sur 13
Diffusion vo: BBc 1 – 14 mai 2011

Le docteur reçoit du courrier d’un autre seigneur du temps l’appelant à la rescousse ! Mais la découverte qu’il fera sur place le laissera tout en émotion et un docteur émotif, ce n’estp as bon signe !

« I’m a madman with a box … without a box ! » – Eleven

Ce n’est là que l’une des très nombreuses excellentes répliques de cet épisode qui en pullulent littéralement. Il faut dire qu’il était aisé d’avoir une véritable efficacité dans les dialogues lorsque Neil Gaiman, le célèbre et renommé auteur de talent, est derrière cet épisode. D’ailleurs, cela se ressent durant tout cet épisode qui est simplement un pur plaisir. Il n’y a rien à dire, quand un scénariste sait écrire, cela change tout. Prends-en de la graine Steven M. !

Doctor Who – Episode 6.04

Tu veux manier mon manche "sexy you" ?

Donc, le docteur rencontre son Tardis. Ou plutôt le Tardis rencontre SON docteur. Ils se sont trouvés, tous les deux guidés par la même soif de découverte de l’univers et ils ne se sont plus quittés. Et le duo est d’une redoutable efficacité immédiate. On ne peut que aimer le tardis faite femme dès ses premières apparitions, avec sa connaissance intime du docteur lui permettant d’anticiper ses réactions et ses répliques. Et tout du long de l’épisode, c’est un vrai régal de les voir évoluer ensemble. Il faut dire que les deux acteurs sont tout simplement excellents et ont une synergie parfaite. Allez tardis, ouvre la porte dans le vide quand Amy passe près de celle-ci ! On n’en a pas besoin. Reste avec Eleven et Rory !

Pourtant, Amy et Rory ne déméritent pas. Déjà, j’applaudis l’abnégation de Rory à toujours trouver une nouvelle façon de mourir à chaque épisode. Là, c’est clair, ce n’est plus un hasard, le pauvre Rory est mélé de près à l’intrigue globale du sieur Moffat que personne ne comprendra à la fin, si il y a une fin un jour. D’ailleurs, c’est lourd les rappels constants. On échappe de justesse à la borgne et la grossesse disco mais pas à la mort hebdomadaire de Rory, ni au rappel qu’il va mourir le docteur.

Doctor Who – Episode 6.04

Elle respire une intelligence hors du commun sur cette image

Donc ensuite, je disais qu’ils ne déméritent pas et même si j’étais méfiant lorsque leur course démarre, son déroulement m’a bien convaincu et même si les pauvres ont dû tout jouer sur les mêmes trois mètres de couloir, l’ambiance était bien installée et l’angoisse parvenait à s’installer avec les séparations à chaque fois plus longues et plus dramatiques. Amy en devenait même touchante et cela participe au renforcement de la dynamique inédite qui fait que le docteur n’est plus le centre de toutes les attentions de sa compagne de voyage. Il n’est même plus qu’un simple chauffeur je dirais. On peut même penser qu’il y a limite un coté prisonnier pour le couple qui est coincé avec le docteur et ne montre clairement aucune joie, ni aucune excitation à aller découvrir de nouvelles merveilles intergalactiques. J’ai l’impression que plus les épisodes passent, plus le fait de voyager devient un poids pour eux deux. Il faut dire qu’ils ne sont pas épargnés, Rory ayant vécu 2000 ans seul et mourrant à chaque épisode ou presque tandis que Amy semble perdre de plus en plus l’esprit avec l’assaut constant de multiples visions incompréhensibles et n’augurant jamais de quelque chose de bon à venir.

J’ai bien aimé aussi le coté conte de fée de cet épisode. C’était un aspect que l’on avait perdu de vue ces derniers temps. Est-ce parce que l’épisode était prévu en 5.11 à la base (mais repoussé au début de la saison 6 pour pouvoir lui offrir un budget suffisant afin d’offrir les visuels demandés par le scénario) ? En tout cas, on retrouve un peu ce coté conte avec l’oncle et la tante, leurs tenues, leur environnement. C’est une ambiance qui rappelle de nombreuses autres oeuvres de fiction et ce n’est pas déplaisant du tout. On aurait pu croire qu’ils avaient atterri dans une sorte de décharge terrestre où une communauté d’exclus et marginaux se serait développée. C’est d’ailleurs renforcé par la machine à laver tardis qui traine là.

Bref, 9.5/10

Le meilleur épisode de l’ère Moffat et de très très loin. C’est un véritable voyage dans un univers limite onirique auquel Neil Gaiman nous convie et c’est extrêmement plaisant de voir les évènements se dérouler devant nous. Je suis entré totalement dedans, bien aidé par un scénario sans la moindre faille et redoutablement efficace ainsi qu’un jeu d’acteurs parfait, extrêmement émouvant entre Matt Smith et Susanne Jones. Le seul « moins » étant les lourdeurs de la répétitivité de la continuité de l’arc de la saison qui en devient lourdingue.


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